vendredi 4 novembre 2022

Néonatalogie, bronchiolite et capacités de soins: l'état n'est pas la solution, la gestion des hôpitaux est le sujet.

La grippe la bronchiolite et d'autres pathologies infectieuses saisonnières sont revenues.

Les enfants étaient depuis le début  de la Covid-19 protégés du VRS par des protections sanitaires mises en place pour ralentir la propagation du Sars-CoV-2 (masques, éloignement interpersonnel, lavage de mains). Une fois levées ces protections les virus et bactéries recirculent par les gouttelettes, les aérosols et les mains.

Pour comprendre les difficultés à répondre à ce type d'évènement il faut d'abord raisonner en termes d'organisation de production de soins. Nous savons en effet que les moyens sont considérables.

Les hôpitaux sont confrontés à une augmentation saisonnière des rhumes et de la grippe, ainsi qu'au fardeau continu de la COVID-19. C'est donc une activité importante. Pour la Covid-19 ce sont des adultes et des personnes âgées et pour le VRS et la grippe des enfants.

Certains hôpitaux ont perdu en capacité de lits de pédiatrie après avoir converti les services pour enfants pour traiter les adultes atteints de COVID-19 à la place.

Il existe d'autres causes générales aux difficultés actuelles comme:

-la pénurie de main d'oeuvre des médecins aux aides soignantes.

-la rigidité organisationnelle des hôpitaux

-les pénuries d'heures de soins disponibles en médecine ambulatoire

-l'absence de vaccin pour le virus respiratoire syncitial.


Dans ces conditions, il faut accélérer la mise en place d'une organisation plus souple, flexible qui s'adapte à la conjoncture épidémique. Les uns et les autres le savent. Embaucher un personnel qui n'existe pas grâce à des rallonges budgétaires est de la communication pour les syndicats, avoir des freins persistants au redéploiement des personnels hospitaliers est un handicap qu'il est convenu de ne pas nommer, ce jeu nuit aux patients. 
Les syndicats veulent de l'argent et la réalité requiert une organisation plus efficiente.

Le résultat est une pression sur la capacité des médecins à traiter les enfants avec toutes sortes de blessures ou de maladies. Une forme de submersion comme lors de l'arrivée de la Covid-19 mais chez les enfants, les nourrissons et les nouveaux-nés.

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