Belle narration à propos d'Abraham

La Torah est connue pour son extrême brièveté. Pourtant, la partie de la Torah de Chayei Sarah de cette semaine va dans les moindres détails en racontant deux histoires : l'achat par Abraham d'un terrain funéraire pour sa femme, Sarah, et l'acquisition par le serviteur de confiance d'Abraham d'une épouse convenable pour son fils, Isaac.

Concentrons-nous sur le premier : pourquoi la Torah décrit-elle avec tant de longueur et de détail la négociation d'Abraham avec les habitants locaux pour la grotte de Machpela ?

le but de la Torah est de montrer le grand amour et le grand respect qu'Abraham avait pour Sarah. Il passe par une négociation élaborée et paie un prix exorbitant pour s'assurer qu'elle a un lieu de sépulture digne. La Torah enregistre chaque aspect de la négociation pour souligner la dévotion d'Abraham envers son epouse de toujours.

le Livre de la Genèse, Abraham a spécifiquement acheté le terrain pour l'utiliser comme lieu de sépulture d'Éphron le Hittite, ce qui en fait l'un des deux achats par Abraham de biens immobiliers dans le Pays de Canaan, la Terre promise. Le livre décrit comment les trois patriarches et leurs épouses, les matriarches, y ont été enterrés.

Quand Abraham vivait à Hébron parmi les Hittites, la promesse que Dieu lui donnerait ce pays devait sembler farfelue. ... Mais quand Abraham a choisi d'acheter cette grotte comme lieu de sépulture pour sa femme (et pour lui-même et ses fils), il a basé sa décision sur sa conviction que la promesse de Dieu était vraie.

Comment cet achat a-t-il prouvé la foi d'Abraham dans les promesses de Dieu ? Même si Dieu a dit que tout le pays lui serait donné, ainsi qu'à ses descendants, il ne l'a pas pris par la force. Il ne l'a même pas pris lorsqu'il lui a été offert gratuitement. Il a payé au prix fort, et il l'a fait honorablement

la Torah et les actions de nos ancêtres permettent à notre peuple de savoir qu'Israël nous appartient par la justice et le droit historique et pas simplement par la conquête et la puissance.

Jean Vercors