lundi 14 septembre 2020

Charlie

 Tous les vrais Français apprécient le courage, l’insolence et la pertinence de Zineb El Rhazoui, lorsqu’il s’agit de placer les collabos de l’islam devant leurs responsabilités.

Alors, quand Zineb dresse la liste des coupables de l’attentat de Charlie Hebdo, on l’écoute avec la plus grande attention.
Elle commence par nommer le grand coupable. “Je pense au CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France, NDLR), dont l’existence est une insulte pour nous, les parties civiles de ce procès, car ce collectif milite à grands frais contre un “délit” qui n’en est pas un en droit français: l’imposture intellectuelle nommée “islamophobie”. Alors même que mes collègues de Charlie ont justement été tués pour leur supposée islamophobie ! Le CCIF continue imperturbablement cinq ans après à distribuer des accusations d'”islamophobie”, mettant impunément des cibles dans le dos de ceux qui critiquent l’islam. Le CCIF est une fabrique à racisme qui promeut division et sectarisme, qui n’a jamais œuvré pour le bien commun de tous les Français, mais qui s’emploie uniquement à arracher des privilèges identitaires pour sa petite chapelle communautaire.”
Puis, elle s’occupe des collabos individuels. “Je pense aussi à Rokhaya Diallo qui, au lendemain de l’incendie au cocktail Molotov contre les locaux de Charlie en 2011, a signé une pétition minimisant cette agression et accusant le journal de racisme.”
N’oublions pas les ex de la politique. “Je pense à l’ancienne ministre Rama Yade qui, après la publication de caricatures du prophète Mahomet en 2012, a déclaré que “c’était la Une de trop” et qu’il s’agissait d’une “provocation”.”
Plenel y a droit aussi. “Je pense à Edwy Plenel qui, le 17 janvier 2015, a fait une conférence avec Tariq Ramadan, assurant qu’ils n’avaient “aucun désaccord sur le fond”.”
Tiens, voici Obono… “Je pense à Danièle Obono à qui le sang de mes amis et les éclats de cervelle sur le plafond de la salle de rédaction n’ont pas réussi à arracher une larme, tant sa complaisance envers les bourreaux est grande.”
Et les médias, bien entendu. “Je pense à tous les journalistes qui avaient osé écrire quelques semaines ou quelques mois avant la tuerie que la protection policière de Charb était indue et qu’elle coûtait cher au contribuable, sans que l’honnêteté, ou peut-être tout simplement l’intelligence, ne leur souffle une seconde que c’est bien l’islamisme qui plombe le budget public, et non un dessinateur jovial et engagé.”
En finissant par la foldingue de la littérature porno. “Je pense aussi à Virginie Despentes qui a mis sa plume distinguée au service de deux ignobles tueurs (et, par extension, la richissime machine de guerre internationale qui les a armés) sous prétexte qu’ils seraient “morts debout” à cause du “désespoir”
“Tout ceux-là n’ont certes pas de sang sur les mains, mais ils en ont sur la conscience. Honte à eux de nous avoir trahis. Je ne le leur pardonnerai jamais, car entre eux et moi, il y a le sang des innocents”, conclut Zineb.
Merci, Zineb, pour cette liste de coupables. Nous ne l’oublierons pas. Vous faites honneur à la liberté d’expression à la française.
Source: L’Express

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