Pendant des milliers d'années et jusqu'à aujourd'hui, les humains ont raisonnablement accepté la pauvreté comme partie intégrante de toute société. Parallèlement ils ont tenté de modifier les systèmes sociaux pour mettre fin à cette pauvreté et jusqu'à présent seul le capitalisme a réussi à sortir de la pauvreté extrême des populations entières. Il persiste dans les sociétés développées des poches de pauvreté ou de désadaptation sociale qui entravent l'épanouissement de ces populations et peuvent nuire à la cohérence du développement de l'ensemble. Face à cette situation, accepter la pauvreté comme inéluctable n'est pas scientifiquement fondé. D'autre part continuer à croire que des ajustements sociaux comme la redistribution ou une éducation standard pour tous va permettre d'aller plus loin c'est en quelque sorte refaire les mêmes expériences en espérant des résultats différents.
Il existe certes de nombreuses causes à la pauvreté, mais la cause la plus importante et la plus répandue est l'intelligence limitée résultant d'un effet Flynn réduit ou négatif. De quoi s'agit-il ? Dans ces populations pauvres on observe : une nutrition inadéquate, une mauvaise santé et d'autres contraintes environnementales communes. Celles-ci limitent non seulement l'intelligence, mais aussi les capacités cognitives générales et l'employabilité. En conséquence, le schéma circulaire de la pauvreté s'installe, une intelligence limitée engendre la pauvreté et la pauvreté une intelligence limitée.
Nous savons maintenant comment briser ce schéma circulaire. Comme le démontre des articles scientifiques extrêmement fondés et particulièrement utilisables pour orienter des politiques publiques, de nombreuses interventions renforcent les capacités et l'intelligence, en particulier pour les défavorisés, avec des coûts largement compensés par les économies réalisées. Les pauvres, dans le monde entier, ou bien dans chacune de nos sociétés y compris les plus développées peuvent atteindre un potentiel d’intelligence plus élevé en s'approchant du potentiel maximal, ils peuvent en faire bénéficier leurs enfants, ils peuvent contribuer à créer de la richesse pour eux et pour les autres. En conséquence, la classe moyenne se développe, la demande de biens et services augmente, bénéficiant bien entendu à ceux qui fournissent des biens et services. Ce qui est arrivé à la classe moyenne peut se produire pour les 10% de pauvres et entraîner une amélioration de leur situation socio-économique par eux mêmes et non par l'assistanat ou plus de redistribution.
Quelques pistes. Transformer l'inclusion sociale en une éclosion de l'intelligence et des aptitudes, mettre une partie significative des moyens énormes de l'aide sociale sur la seule urgence actuelle celle de l'amélioration des capacités cognitives des jeunes de moins de 20 ans... Développer toutes les techniques d'IA dans l'enseignement.
Transformer la résignation de la redistribution qui ne rompt pas le schéma circulaire en une politique active qui permet aux individus d'atteindre leur potentiel maximal est la marque d'un humanisme rationnel.
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