jeudi 31 octobre 2019

History and the Jews

Tout au long de l'histoire de l'islam, les juifs ont été persécutés et massacrés par les musulmans : le massacre des Banu Qurayza en 626, le sac de Khaybar en 628, l'expulsion des juifs de Jérusalem en 638, les pogroms de Cordoue entre 1010 et 1013, de Fez en 1033, la persécution des juifs et des chrétiens de Jérusalem par le calife Al Hakim, la persécution des juifs à Kairouan en 1016, le pogrom de Grenade en 1066, la persécution et les massacres de juifs et de chrétiens à Jérusalem par les Turcs dans les années 1070, les pogroms de Fez (100.000 morts), Marrakech (120.000 morts), Tlemcen, Bougie et Oran sous les Almohades, entre 1142 et 1147, la conversion forcée des juifs à l'islam et l'exécution des récalcitrants par Abd el Moumen en 1160, la conversion forcée des juifs du Yémen à la fin du XIIème siècle, et de ceux d'Aden en 1198, la destruction de toutes les synagogues de Fès en 1224, le pogrom de Marrakech en 1232, la conversion du caveau des Patriarches d’Hébron en mosquée en 1266, Le pogrom de Fez en 1276, la conversion forcée des juifs de Tabriz en 1291, et de ceux de Bagdad en 1334, le pogrom de Fez en 1465, la persécution des juifs en Égypte au XIVème siècle, le pogrom de Touat avec destruction des synagogues en 1492, l'expulsion des juifs de Belgrade en 1521, et de Buda en 1524, les pogroms en Tunisie en 1535, le pillage et les persécutions contre la population juive de Marrakech en 1554, les conversions forcées des juifs de Fès au début du XVIIème siècle, la persécution des juifs de Taroudan en 1608 et 1609, la conversion forcée des juifs de Perse en 1622, l'expulsion des juifs d'Ispahan en 1656, de ceux de Sanaa en 1676, les pogroms au Yémen en 1700, l' expulsion des juifs de Jeddah en 1770, les pogroms de Tétouan en 1790 et 1792, d'Alger en 1805, le pillage du quartier juif d'Alger en 1806, l'expulsion des juifs de Sali la même année, et de Tétouan l'année suivante, les pogroms de Bagdad en 1828, de Safed en 1834, de Damas en 1840, dans divers endroits au Maroc en 1841, de Demnate en 1854, de Barfurush en 1867, de Marrakech entre 1864 et 1880, le pillage du quartier juif de Bagdad en 1889, les massacres de juifs yéménites en 1904, les pogroms de Casablanca en 1907, de Kermanshah en 1909, de Fez en 1912, l'expulsion des juifs de Palestine en 1914, les pogroms de Jérusalem, Hébron et Safed en 1929, de Constantine en 1934, à différents endroits en Algérie en 1935, de Bagdad (Farhoud) et de Gabès en 1941, le pillage des biens juifs à Benghazi en 1942, les pogroms de Tripoli en 1945, d'Oujda et Jerada en 1948, l'attaque du quartier juif de Damas en 1944, les émeutes antijuives et antichrétiennes en Égypte, avec destruction d'églises et de synagogues en 1945, les pogrom d'Aden et d'Alep en 1947, les pogroms au Maroc en 1947, le pogrom de Tripoli en 1948, les émeutes antijuives à Istanbul et Izmir en 1955, les pogroms d'Aden en 1965 et 1967, le pillage des biens de juifs à Tunis en 1967, l'incendie volontaire de la grande synagogue de Tunis la même année, etc.

Et comme vous pouvez le constater, ça a continué après 1948.



En Europe de l'est, les Juifs étaient en butte aux pogroms.
Mais il est fréquent d'entendre que ce n'était pas le cas au Maghreb où les relations enre Juifs et Musulmans étaient cordiales. Cela dépend quand et où :
" Le voyageur français René Caillé, de retour de Tombouctou à travers le Sahara, vers 1828, écarquillera les yeux quand il sera le témoin, au sud du Maroc, dans des villages arabes des alentours de Fez, du traitement réservé aux premiers Juifs qu’il rencontre.
« Dans tout le pays d’el-Drah et de Tafilet, il y a des Juifs qui habitent les mêmes villes que les musulmans ; ils y sont très malheureux, vont presque nus et sont sans cesse insultés par les Maures : ces fanatiques vont jusqu’à les frapper indignement, et leur lancent des pierres comme à des chiens: le moindre petit enfant peut impunément les outrager, sans qu’ils puissent ni se faire justice eux-mêmes, ni compter sur la protection de l’autorité... Les Juifs du Tafilet sont très sales, et ne vont que pieds nus, peut-être pour éviter l ’inconvénient d ’ôter trop souvent leurs sandales, en passant devant une mosquée ou devant la porte d’un chérif, obligation qui leur est imposée... enfin, non seulement ils paient tribut à ceux-ci et à l’empereur, mais ils sont encore harcelés par les Berbers.»
18.Voyage à Tombouctou, René Caillé t. 2 p 355-356, La découverte 1996

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