vendredi 24 mai 2019

Homéopathie ou comment choisir la cible la plus petite quand on prétend faire des économies

Je lis:

La problématique de l'homéopathie me paraît ici bien formulée :"l’homéopathie n’a pas fait la preuve d’une efficacité supérieure à celle d’un placebo. Les termes sont importants. Cela ne signifie pas que l’homéopathie n’a aucun effet. Les millions d’adeptes des granules qui se disent satisfaits n’ont évidemment pas tort : l’homéopathie a bien un effet. Mais cet effet n’est pas différent de celui produit par un placebo, c’est-à-dire un faux remède présenté comme efficace et administré avec conviction – qui produit des effets réels et parfois importants. D’ailleurs tous les médicaments exercent un effet placebo. C’est pourquoi les autorités exigent des spécialités pharmaceutiques qu’elles démontrent un effet spécifique, supérieur au placebo, pour accéder au remboursement (voir schéma ci-dessous). Cette règle, sévère mais juste dans le cadre de dépense de fonds publics, évite de devoir prendre en charge n’importe-quelle-chose-qui-fait-du-bien."



l'état devrait d'abord utiliser la même rhétorique avec:
Phyto
Ostéo 
Méso
Cures thermales
Transports VSL
ATB dans le rhume
Psychotropes plus de 4 semaines
IJ dans les arrêts maladie courts
Inhibiteurs de la pompe à protons avec l'aspirine
et beaucoup d'autres "traitements". J'insiste beaucoup.


On reprend ce "magnifique" texte et on change homéo par ces substantifs.
Chiche?
L'avantage c'est que vous ferez alors de sérieuses économies et les prélèvements diminueront.


Ce n'est pas leur but. 

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