https://prepareforchange.net/2018/01/01/al-gores-10-global-warming-predictions-12-years-later-none-happened/?fbclid=IwAR2kg1aQyXtFNBPFquDvrmoeCK4gQpjKXMb6FASK1ksROQt8dYgcBxjkVkc
https://www.opednews.com/articles/The-Zeller-Nikolov-climate-by-Christopher-Calder-Al-Gore_Al-Gore_Biofuels_Climate-Change-181228-572.html?fbclid=IwAR3genDyzyaIgHKEUUHI1wx0U1_hR-iCKWcqs5otbd4i8In0djftHMtvzyw
https://crioux.wordpress.com/
A blog for humans in the universe, to understand what we know now and to imagine what we don't know. To bridge the gap between the real world, its image in our brain and the ideas generated by.
lundi 31 décembre 2018
dimanche 30 décembre 2018
RU 58668 quand la haine de l’entreprise conduit à l’internet poubelle qui n’a pas le minimum d’empathie pour les patientes
https://www.facebook.com/2017Anonymous/videos/1637403146321555/
https://www.google.fr/amp/s/www.humanite.fr/node/133069%3famp
https://www.google.fr/amp/s/www.humanite.fr/node/133069%3famp
Un autre ancien collègue confirme :
« Plusieurs modèles n’ont pas été concluants, et on a constaté de grosses différences de métabolisation de la molécule chez les animaux. Ça semble donc un peu dangereux de tenter une étude de tox chez l’homme, ce n’est pas rien, souvenez-vous de ce qui s’est passé à Rennes.Cette molécule est aujourd’hui dans le domaine public, on peut la développer sans payer de brevet. Personne ne le fait, il y a donc a une raison. S’il y avait de l’argent à prendre, des gens tenteraient le coup. Si j’étais le haut PDG d’un laboratoire, on me donnerait la molécule, je n’en ferais rien. »
mercredi 26 décembre 2018
samedi 22 décembre 2018
vendredi 21 décembre 2018
Les titres très propagandistes du Monde: terrorisme dans le chapô
Après la mort de deux touristes, le Maroc rattrapé par le risque terroriste
Le meurtre de deux Scandinaves dans le Haut Atlas affecte un pays qui n’avait pas été victime d’attaques terroristes depuis 2011.
jeudi 20 décembre 2018
Crusades
The First Crusades began during the Middle Ages in the year 1095 as the result of a cry for help against invading Islamic armies.
460 years after the first Christian city was overrun by Muslim armies.
457 years before Jerusalem was conquered by Muslim armies
453 years after Egypt was taken from Christendom by Muslim armies
443 years after Muslim armies invaded and plundered Italy
427 years after Muslim armies first laid siege to Christendom's Eastern Capital of Constantinople.
380 years after Spain was conquered by Muslim armies
363 years after France was first invaded by Muslim armies
249 years after Rome itself was attacked by Muslim armies
This was only AFTER four centuries of church burnings, killings, enslavement and forced conversions of Christians.
By the time the Crusades began 2/3 of the Christian world had been conquered and its people forced to convert or be enslaved to Islam.
Without Charles Martel, the Battle of Tours in 732; The Templar Knights 1129 -1312; El Cid's reconquest in 1085: the Venetian fleet at La Ponto 1571; the Polish and Austrian knights at the Gates of Vienna in 1683; the Serbian Hajduks fighting off the Ottoman Turks 1804, Europe might have been converted to Islam.
460 years after the first Christian city was overrun by Muslim armies.
457 years before Jerusalem was conquered by Muslim armies
453 years after Egypt was taken from Christendom by Muslim armies
443 years after Muslim armies invaded and plundered Italy
427 years after Muslim armies first laid siege to Christendom's Eastern Capital of Constantinople.
380 years after Spain was conquered by Muslim armies
363 years after France was first invaded by Muslim armies
249 years after Rome itself was attacked by Muslim armies
This was only AFTER four centuries of church burnings, killings, enslavement and forced conversions of Christians.
By the time the Crusades began 2/3 of the Christian world had been conquered and its people forced to convert or be enslaved to Islam.
Without Charles Martel, the Battle of Tours in 732; The Templar Knights 1129 -1312; El Cid's reconquest in 1085: the Venetian fleet at La Ponto 1571; the Polish and Austrian knights at the Gates of Vienna in 1683; the Serbian Hajduks fighting off the Ottoman Turks 1804, Europe might have been converted to Islam.
mercredi 19 décembre 2018
Imaging genetic Autism
10.1148/radiol.2017162934 |
https://cosmosmagazine.com/biology/brain-scans-could-help-predict-autism-severity
L'incroyable gabegie des arrêts maladie sont un désastre pour ce pays
http://www.lecomptoirmm.com/management-rh/labsenteisme-maladie-pourquoi-un-cout-toujours-en-hausse/?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=comptoirsponso&utm_content=synthesevolet1
http://www.lefigaro.fr/social/2018/12/19/20011-20181219ARTFIG00078-arrets-maladie-portrait-robot-d-un-phenomene-qui-coute-de-plus-en-plus-cher.php
http://www.lefigaro.fr/social/2018/12/19/20011-20181219ARTFIG00078-arrets-maladie-portrait-robot-d-un-phenomene-qui-coute-de-plus-en-plus-cher.php
mardi 18 décembre 2018
Kamel Daoud analyse l'immigré maghrébin installé confortablement en France ou en Europe
« Je te rencontre souvent en Occident. Lors d'une séance de signature dans une librairie, lors d'une conférence dans une université ou lors d'une rencontre publique. Tu n'es jamais assis aux premiers rangs, mais souvent au milieu, ou à la dernière rangée : expression de ce corps que tu veux suspendre entre deux mondes, vivre en occident, et revivre ton pays d'origine. Confession de ce choix qui n'a jamais été fait par toi : vivre pleinement, entièrement dans le pays de l'Arrivée. Alors tu te veux vigilant et invisible, méfiant et inquiet, choisissant la marge mais souffrant de vivre en marge, insatisfait comme si s'intégrer était trahir. Tu te veux en Algérie, en Tunisie, au Maroc, mais aussi à la fois en France en Allemagne, en Italie.
« Je suis déçu par vous » tu m'avais dit en levant la main dans cette librairie ancienne. Cette fois à Toulouse. « Je vous appréciais plus quand j'étais à Oran, durant vos premières années » as-tu résumé ton dépit. En première réaction, parce qu'Algérien comme toi, j'étais tenté d'être cru. Te dire que c'est toi qui as changé de pays et de vie et tu veux que je reste figé dans ta mémoire, à meubler ta nostalgie ou justifier tes rancunes et tes blessures. Mais j'ai préféré te regarder puis te répondre lentement : Tu es en souffrance et tu ne le sais même pas. C'est toi qui es décevant : partir si loin et rester au fond du même puits.
Car tu es souvent sur ma route : algérien, marocain, tunisien, « arabe » générique, étudiant, intellectuel, universitaire, exilé lettré ou alphabétisé. Venu en France mais détestant la France, vivant l'Occident entier comme une sorte de France universelle et refusée. Mal assis entre deux chaises, ou trois. Inquiet et agressif, confondant la ruse et l'intelligence. J'avais envie de te dire que c'est un comble : tu m'accuses de « servir le discours de l'extrême-droite » et tu conclus, peu à peu, que je dois ne plus écrire, me taire sur nos radicaux, les gens qui croient que porter une barbe fait de vous un Allah, ou qui possèdent la vérité, saccagent, assassinent ou veulent faire reculer le pays dans ses cavernes et les femmes vers le statut de la monture animale. Est-ce tout ce que tu as appris de ton exil ? Interdire la parole comme solution à ta faiblesse ? Tu veux à la fois profiter de la liberté dans le pays de ton arrivée et m'interdire à moi de parler de ma réalité dans mon pays ? Toute la démocratie de l'Occident qui t'a accueilli ne te sert qu'à plaider pour la censure en Algérie ? Je dois me taire sur les drames, les échecs de mon pays, juste pour ne pas égratigner ton image narcissique en Occident ? Je ne dois pas dénoncer une femme qui passe ses examens de médecine en burqa en Algérie et qui peut tricher, pendant que toi tu profites des meilleurs médecins et des meilleurs hôpitaux en Europe ? C'est injuste. Tu me reproches de te rappeler les luttes que tu as désertées et tu m'accuses alors d'inventer ces luttes et ces causes. Cela te repose.
En vérité, par ton exil, tu n'as rien tranché. Tu veux vivre des libertés mais les interdire aux autres. Vivre en France ou au Danemark, mais les détester. Manger les récoltes et insulter les racines. Je te rencontre souvent maintenant : aigri, malheureux, agressif, hésitant jusqu'au jugement dernier, inapte au bonheur, paranoïaque presque. C'est cela qui m'a le plus frappé : on vient dans un pays, on veut que sa terre accueille, et on refuse de l'accueillir en soi. Pire encore : tu te plains mais, de retour au pays, c'est à l'aéroport que commence ta grimace moqueuse sur l'état de notre pays. Incapables de faire quelque chose « là-bas » pour rejoindre le monde et incapables de faire quelque chose chez nous pour nous aider. Tu es parti parce que tu n'y crois plus à un salut chez nous et tu restes là-bas en répétant que tu ne crois pas en l'occident. Que veux-tu ?
Violence de ma part ? Non, juste un agacement. Les amateurs de la jérémiade qui en face de moi, sirotent une bière dans le Marais à Paris, consommant l'heure belle à insulter les Français, m'agacent. M'incommodent dans le raffinement de leur lâcheté. « Nos plages algériennes sont magnifiques ! » me cria une auditrice à l'institut du monde arabe un jour. « J'y ai nagé il y a trente ans » me précise-t-il sans rire.
Souvent tu m'accuses de « porter atteinte à l'image du pays ». Il ne s'agit alors que de ta nostalgie dégradée en ressentiment. Car ce pays tu l'as quitté. Ce n'est que ton narcissisme qui est blessé par mes écrits ou ceux d'autres, parfois. Car, incapables de construire un partage, tu t'es replié sur ce délire pour en faire un bouclier. Sous une autre forme, tu m'as écrit un jour « critiquez ce pays, mais en arabe, car ainsi les autres ne pourront pas lire ». Une autre fois tu t'es indigné : « que vont penser les Français de nous à partir de ce vous dites ? ». J'en ai conclu que ce que pensent les Danois ou les Français est plus important pour toi que l'état de ton pays ou de ton âme. Et c'est moi que tu accuses de néo-colonisation ?
Te revoilà aujourd'hui me reprochant de parler de la burqa, dans mon pays, sous prétexte que c'est un refus d'intégration en France. Tu confonds alors tes urgences avec les miennes. Tu veux encore que mon silence serve de parade à ton impuissance à défendre tes idées dans un autre pays. Tu n'arrives pas à t'affirmer alors tu m'infirmes. Que c'est injuste ! Tu confonds tes douleurs avec nos catastrophes. Tu nous demandes de nous taire sur notre pays pour ménager tes échecs à toi, ailleurs ! J'avais envie de te dire : luttes pour les libertés dans le pays de ton choix et laisses-nous lutter pour les libertés dans notre pays. Partir est un droit, mais respecter notre réalité à nous est un devoir pour toi.
Je te retrouve souvent. Te voilà un journaliste qui a quitté le pays depuis 25 ans. Cela ne t'empêche jamais de t'hérisser quand on te parle de sortir du post colonial. Tu le vis comme une trahison à ta quotidienneté parisienne, ta rente. On est agréables quand nous gémissons dans le casting de ta pensée mais nous sommes rejetés quand on ne répond pas à ton fantasme victimaire. C'est pourtant le pays où tu peux insulter Macron dans un tweet alors qu'ici, le pays que tu as quitté, tu ne peux même parler d'un wali. Bien sûr c'est ta liberté. Mais respectes la mienne et ne parles pas à ma place sous prétexte d'un droit d'ainesse dans la généalogie des décolonisés. Le gémissement et la pleurnicherie ne sont pas une identité, seulement une lâcheté raffinée.
Et je refuse qu'on m'impose la censure communautaire.
Tu as mille visages et une seule figure
Là, un autre soir, tu étais avec moi dans le taxi. Juste après une conférence. Tu n'étais pas d'accord avec moi mais, parce que tu es un indécis, né dans l'ombre, tu n'as pas pris la parole en public. Comme beaucoup d'entre nous, tu préfères le « off ». Car tu es conscient que ta vision secrète du monde ne correspond pas à ce que tu exposes aux Occidentaux. Alors tu parles avec « Eux » une langue en public, et à moi, au nom de l'intimité indigène, tu uses d'une autre. Tu craches sur le pays où tu es universitaire, tu sublimes la Tunisie que tu as quittée en courant et tu m'accuses d'entretenir le racisme alors que tu as le culte de la race, la tienne. Un comble. Tu m'as expliqué, doctement, avec cette suffisance de gens qui possèdent la Vérité et qui pratiquent la dissimulation confessionnelle, que la France ne te donne pas à toi la parole dans les médias. De quoi pleurer.
Je t'ai ri au nez car s'il y a un pays où on ne vous donne pas le droit à la parole, c'est le pays que tu as quitté, pas celui où tu es. Je t'ai dit « vous attendez qu'on vous coure après pour cueillir votre avis ? Vous croyez que le monde est un conte ? Il n'est ni juste ni injuste le monde : il dépend de vos actes pas de votre fantasme infantile de la justice. Vous croyez qu'on est venu me chercher dans mon village pour me donner le droit d'être chroniqueur en Algérie et d'être libre de parole dans le reste du monde ? C'est une faveur ? ». De quoi rire longtemps de ta vision comique de la Justice. La parole libre cela se conquiert, on ne l'attend pas dans une gare. La France est injuste ? Elle l'est moins que le pays que tu as laissé derrière ton dos. « Vous croyez que c'est un pays parfait la France, non il ne l'est pas » tu m'as rétorqué. Risible argument encore une fois « ce pays n'est pas parfait ? Que faites-vous pour y participer au bonheur, le vôtre et celui des autres ? Gémir ? Mentir ? Avez-vous souffert plus que la communauté noire aux États-Unis ? Non. Cette communauté travaille, essaye de sortir de son ghetto et de l'horrible injustice qui lui a été faite, et ne passe pas son temps à cultiver la jérémiade. Aidez le pays qui vous accueil ».
Je me souviens de cet écrivain haïtien rencontré au sud de la France. Après un festival, on a pris la même voiture pour rejoindre l'aéroport de Marseille. Sur la route, l'écrivain m'expliqua que je ne devais pas parler ainsi « même si tu as raison » car les français récupèrent ma parole. J'étais scandalisé : voilà un homme qui se fait inviter par ce pays, accueillir, s'offrir la parole et l'estrade, le sel et le pain, qui leur sert un discours policé insincère, tout en cultivant la rancune en « off ». Insupportable. J'ai du respect pour le révolté franc et ouvert, pas pour cette caste.
Je te rencontre souvent et c'est le même visage : un peu ricanant, souriant jaune, calme mais faussement, jouant le jeu de la « civilisation » mais impossible à convaincre, incapable de rire, d'exploser de joie, profiter d'un autre passeport. Non. Juste une douleur qui est sincère et justifiée mais toujours convertie en aigreur et pas en raison de conquête. Une sorte d'alpinisme de l'Himalaya du refus et du déni. Pourquoi avoir quitté son pays pour en refuser un autre ? Pourquoi ne pas rentrer ? Pourquoi tu votes islamiste en Tunisie, en Algérie, au Maroc, alors que tu vis en Europe et nous imposes ton fantasme de califat identitaire ? Des gens prennent les chaloupes de la mort pour traverser la méditerranée pour jouir de ce que tu as déjà.
C'est à Lausanne, dans le Théâtre de Vidy que j'ai rencontré le visage le plus heureux : un exilé algérien partageur de joies et de rires. Il m'impressionna. Technicien, il est arrivé dans ce pays et il a accueilli ce pays en lui ; il était heureux, fier de sa chance, conscient. Il me parla du bonheur et aussi du malheur de certains des nôtres qui, même vingt ans après leur arrivée, refusent le pays, veulent jouir de son confort mais rejettent sa culture, transportent dans leur têtes les cafés gris, les tristesses en ombrelle et les rancunes inguérissables. Un pied en Europe, un autre ailleurs. Ni vivants, ni morts ni aimant la vie. Je t'ai aimé exilé heureux ! Contrairement à d'autres. Écrivain installé en France et passe son temps à cracher sur le pays qui a publié ses livres et où il scolarise ses enfants et achète ses biens, un journaliste qui ne tolère pas la contradiction quant à sa vocation de décolonisateur imaginaire, un iranien réfugié à Londres mais qui fait la leçon aux résistances à l'islamisme en Algérie...etc.
Ce que je te demande ? Il ne faut pas confondre la bataille pour égorger un mouton dans une baignoire à Paris et notre combat pour ne pas nous faire égorger dans notre pays.
Voilà, je voulais te le dire. Par amitié. Aimes tes racines et profites des récoltes mais ne viens pas nous faire la leçon sur l'islam, la burqa, la liberté, l'identité et l'histoire. Et quand tu reviens chez nous, racontes-nous tes histoires de réussite, pas tes histoires d'échecs. Nous avons suffisamment de champs amers chez nous.
Coupe avec ton inaptitude au bonheur. Dépasse ton exil et arrête de promener tes déceptions pour obtenir des excuses. »
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5270463
« Je suis déçu par vous » tu m'avais dit en levant la main dans cette librairie ancienne. Cette fois à Toulouse. « Je vous appréciais plus quand j'étais à Oran, durant vos premières années » as-tu résumé ton dépit. En première réaction, parce qu'Algérien comme toi, j'étais tenté d'être cru. Te dire que c'est toi qui as changé de pays et de vie et tu veux que je reste figé dans ta mémoire, à meubler ta nostalgie ou justifier tes rancunes et tes blessures. Mais j'ai préféré te regarder puis te répondre lentement : Tu es en souffrance et tu ne le sais même pas. C'est toi qui es décevant : partir si loin et rester au fond du même puits.
Car tu es souvent sur ma route : algérien, marocain, tunisien, « arabe » générique, étudiant, intellectuel, universitaire, exilé lettré ou alphabétisé. Venu en France mais détestant la France, vivant l'Occident entier comme une sorte de France universelle et refusée. Mal assis entre deux chaises, ou trois. Inquiet et agressif, confondant la ruse et l'intelligence. J'avais envie de te dire que c'est un comble : tu m'accuses de « servir le discours de l'extrême-droite » et tu conclus, peu à peu, que je dois ne plus écrire, me taire sur nos radicaux, les gens qui croient que porter une barbe fait de vous un Allah, ou qui possèdent la vérité, saccagent, assassinent ou veulent faire reculer le pays dans ses cavernes et les femmes vers le statut de la monture animale. Est-ce tout ce que tu as appris de ton exil ? Interdire la parole comme solution à ta faiblesse ? Tu veux à la fois profiter de la liberté dans le pays de ton arrivée et m'interdire à moi de parler de ma réalité dans mon pays ? Toute la démocratie de l'Occident qui t'a accueilli ne te sert qu'à plaider pour la censure en Algérie ? Je dois me taire sur les drames, les échecs de mon pays, juste pour ne pas égratigner ton image narcissique en Occident ? Je ne dois pas dénoncer une femme qui passe ses examens de médecine en burqa en Algérie et qui peut tricher, pendant que toi tu profites des meilleurs médecins et des meilleurs hôpitaux en Europe ? C'est injuste. Tu me reproches de te rappeler les luttes que tu as désertées et tu m'accuses alors d'inventer ces luttes et ces causes. Cela te repose.
En vérité, par ton exil, tu n'as rien tranché. Tu veux vivre des libertés mais les interdire aux autres. Vivre en France ou au Danemark, mais les détester. Manger les récoltes et insulter les racines. Je te rencontre souvent maintenant : aigri, malheureux, agressif, hésitant jusqu'au jugement dernier, inapte au bonheur, paranoïaque presque. C'est cela qui m'a le plus frappé : on vient dans un pays, on veut que sa terre accueille, et on refuse de l'accueillir en soi. Pire encore : tu te plains mais, de retour au pays, c'est à l'aéroport que commence ta grimace moqueuse sur l'état de notre pays. Incapables de faire quelque chose « là-bas » pour rejoindre le monde et incapables de faire quelque chose chez nous pour nous aider. Tu es parti parce que tu n'y crois plus à un salut chez nous et tu restes là-bas en répétant que tu ne crois pas en l'occident. Que veux-tu ?
Violence de ma part ? Non, juste un agacement. Les amateurs de la jérémiade qui en face de moi, sirotent une bière dans le Marais à Paris, consommant l'heure belle à insulter les Français, m'agacent. M'incommodent dans le raffinement de leur lâcheté. « Nos plages algériennes sont magnifiques ! » me cria une auditrice à l'institut du monde arabe un jour. « J'y ai nagé il y a trente ans » me précise-t-il sans rire.
Souvent tu m'accuses de « porter atteinte à l'image du pays ». Il ne s'agit alors que de ta nostalgie dégradée en ressentiment. Car ce pays tu l'as quitté. Ce n'est que ton narcissisme qui est blessé par mes écrits ou ceux d'autres, parfois. Car, incapables de construire un partage, tu t'es replié sur ce délire pour en faire un bouclier. Sous une autre forme, tu m'as écrit un jour « critiquez ce pays, mais en arabe, car ainsi les autres ne pourront pas lire ». Une autre fois tu t'es indigné : « que vont penser les Français de nous à partir de ce vous dites ? ». J'en ai conclu que ce que pensent les Danois ou les Français est plus important pour toi que l'état de ton pays ou de ton âme. Et c'est moi que tu accuses de néo-colonisation ?
Te revoilà aujourd'hui me reprochant de parler de la burqa, dans mon pays, sous prétexte que c'est un refus d'intégration en France. Tu confonds alors tes urgences avec les miennes. Tu veux encore que mon silence serve de parade à ton impuissance à défendre tes idées dans un autre pays. Tu n'arrives pas à t'affirmer alors tu m'infirmes. Que c'est injuste ! Tu confonds tes douleurs avec nos catastrophes. Tu nous demandes de nous taire sur notre pays pour ménager tes échecs à toi, ailleurs ! J'avais envie de te dire : luttes pour les libertés dans le pays de ton choix et laisses-nous lutter pour les libertés dans notre pays. Partir est un droit, mais respecter notre réalité à nous est un devoir pour toi.
Je te retrouve souvent. Te voilà un journaliste qui a quitté le pays depuis 25 ans. Cela ne t'empêche jamais de t'hérisser quand on te parle de sortir du post colonial. Tu le vis comme une trahison à ta quotidienneté parisienne, ta rente. On est agréables quand nous gémissons dans le casting de ta pensée mais nous sommes rejetés quand on ne répond pas à ton fantasme victimaire. C'est pourtant le pays où tu peux insulter Macron dans un tweet alors qu'ici, le pays que tu as quitté, tu ne peux même parler d'un wali. Bien sûr c'est ta liberté. Mais respectes la mienne et ne parles pas à ma place sous prétexte d'un droit d'ainesse dans la généalogie des décolonisés. Le gémissement et la pleurnicherie ne sont pas une identité, seulement une lâcheté raffinée.
Et je refuse qu'on m'impose la censure communautaire.
Tu as mille visages et une seule figure
Là, un autre soir, tu étais avec moi dans le taxi. Juste après une conférence. Tu n'étais pas d'accord avec moi mais, parce que tu es un indécis, né dans l'ombre, tu n'as pas pris la parole en public. Comme beaucoup d'entre nous, tu préfères le « off ». Car tu es conscient que ta vision secrète du monde ne correspond pas à ce que tu exposes aux Occidentaux. Alors tu parles avec « Eux » une langue en public, et à moi, au nom de l'intimité indigène, tu uses d'une autre. Tu craches sur le pays où tu es universitaire, tu sublimes la Tunisie que tu as quittée en courant et tu m'accuses d'entretenir le racisme alors que tu as le culte de la race, la tienne. Un comble. Tu m'as expliqué, doctement, avec cette suffisance de gens qui possèdent la Vérité et qui pratiquent la dissimulation confessionnelle, que la France ne te donne pas à toi la parole dans les médias. De quoi pleurer.
Je t'ai ri au nez car s'il y a un pays où on ne vous donne pas le droit à la parole, c'est le pays que tu as quitté, pas celui où tu es. Je t'ai dit « vous attendez qu'on vous coure après pour cueillir votre avis ? Vous croyez que le monde est un conte ? Il n'est ni juste ni injuste le monde : il dépend de vos actes pas de votre fantasme infantile de la justice. Vous croyez qu'on est venu me chercher dans mon village pour me donner le droit d'être chroniqueur en Algérie et d'être libre de parole dans le reste du monde ? C'est une faveur ? ». De quoi rire longtemps de ta vision comique de la Justice. La parole libre cela se conquiert, on ne l'attend pas dans une gare. La France est injuste ? Elle l'est moins que le pays que tu as laissé derrière ton dos. « Vous croyez que c'est un pays parfait la France, non il ne l'est pas » tu m'as rétorqué. Risible argument encore une fois « ce pays n'est pas parfait ? Que faites-vous pour y participer au bonheur, le vôtre et celui des autres ? Gémir ? Mentir ? Avez-vous souffert plus que la communauté noire aux États-Unis ? Non. Cette communauté travaille, essaye de sortir de son ghetto et de l'horrible injustice qui lui a été faite, et ne passe pas son temps à cultiver la jérémiade. Aidez le pays qui vous accueil ».
Je me souviens de cet écrivain haïtien rencontré au sud de la France. Après un festival, on a pris la même voiture pour rejoindre l'aéroport de Marseille. Sur la route, l'écrivain m'expliqua que je ne devais pas parler ainsi « même si tu as raison » car les français récupèrent ma parole. J'étais scandalisé : voilà un homme qui se fait inviter par ce pays, accueillir, s'offrir la parole et l'estrade, le sel et le pain, qui leur sert un discours policé insincère, tout en cultivant la rancune en « off ». Insupportable. J'ai du respect pour le révolté franc et ouvert, pas pour cette caste.
Je te rencontre souvent et c'est le même visage : un peu ricanant, souriant jaune, calme mais faussement, jouant le jeu de la « civilisation » mais impossible à convaincre, incapable de rire, d'exploser de joie, profiter d'un autre passeport. Non. Juste une douleur qui est sincère et justifiée mais toujours convertie en aigreur et pas en raison de conquête. Une sorte d'alpinisme de l'Himalaya du refus et du déni. Pourquoi avoir quitté son pays pour en refuser un autre ? Pourquoi ne pas rentrer ? Pourquoi tu votes islamiste en Tunisie, en Algérie, au Maroc, alors que tu vis en Europe et nous imposes ton fantasme de califat identitaire ? Des gens prennent les chaloupes de la mort pour traverser la méditerranée pour jouir de ce que tu as déjà.
C'est à Lausanne, dans le Théâtre de Vidy que j'ai rencontré le visage le plus heureux : un exilé algérien partageur de joies et de rires. Il m'impressionna. Technicien, il est arrivé dans ce pays et il a accueilli ce pays en lui ; il était heureux, fier de sa chance, conscient. Il me parla du bonheur et aussi du malheur de certains des nôtres qui, même vingt ans après leur arrivée, refusent le pays, veulent jouir de son confort mais rejettent sa culture, transportent dans leur têtes les cafés gris, les tristesses en ombrelle et les rancunes inguérissables. Un pied en Europe, un autre ailleurs. Ni vivants, ni morts ni aimant la vie. Je t'ai aimé exilé heureux ! Contrairement à d'autres. Écrivain installé en France et passe son temps à cracher sur le pays qui a publié ses livres et où il scolarise ses enfants et achète ses biens, un journaliste qui ne tolère pas la contradiction quant à sa vocation de décolonisateur imaginaire, un iranien réfugié à Londres mais qui fait la leçon aux résistances à l'islamisme en Algérie...etc.
Ce que je te demande ? Il ne faut pas confondre la bataille pour égorger un mouton dans une baignoire à Paris et notre combat pour ne pas nous faire égorger dans notre pays.
Voilà, je voulais te le dire. Par amitié. Aimes tes racines et profites des récoltes mais ne viens pas nous faire la leçon sur l'islam, la burqa, la liberté, l'identité et l'histoire. Et quand tu reviens chez nous, racontes-nous tes histoires de réussite, pas tes histoires d'échecs. Nous avons suffisamment de champs amers chez nous.
Coupe avec ton inaptitude au bonheur. Dépasse ton exil et arrête de promener tes déceptions pour obtenir des excuses. »
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5270463
Boredom, Schopenhauer and the Yellow Vests
https://www.gatestoneinstitute.org/13422/france-canary-mine?fbclid=IwAR3Uh89dWixxltvj5YekNyQISl-vvg2D-__KZfGf38xl9QrbLSCogLinA-E
Although this explanation of the present French riots is restrictive, I confess that it contains a piece of truth. Extreme boredom can source from different social contexts. Indeed Yellow Vests are heterogenous people whose anger burst after this extravagant decision of Macron to tax fuels for transport and heating in order to make France more rightful about the ecological dogma. This is the subjective moment of history that Macron and his totally blind elites didn't catch. What he missed is the fact that boredom is maximum in a statist society where the state impedes or controls every aspect of social activities of humans. On the other hand, a society where consumption is doped by redistribution and public debt is lacking the rationale of working to produce value. This is another source of boredom. During the last 40 years, French people spent less time to work and at the same time decreased their revenue even if they didn't realise it immediately. For those people, it is not boredom which is the momentum, it is the crush of their revenue which came from previous regulations by socialist governments from the left and the "right". What French people lack is responsibility and ipso facto freedom.
Bien que cette explication des émeutes françaises actuelles soit restrictive, j'avoue qu'elle contient un élément de vérité. L'ennui extrême peut provenir de différents contextes sociaux. En effet, les Yellow Vests sont des personnes hétérogènes dont la colère a éclaté après la décision extravagante de Macron de taxer les carburants pour les transports et le chauffage afin de donner à la France plus de légitimité face au dogme écologique. C'est le moment subjectif de l'histoire que Macron et ses élites totalement aveugles n'ont pas compris. Ce qu'il a loupé, c'est le fait que l'ennui est maximum dans une société étatique où l'État entrave ou contrôle tous les aspects des activités sociales de l'homme. D'autre part, une société où la consommation est dopée par la redistribution et par la dette publique perd la raison d'être pour produire de la valeur. C'est une autre source d'ennui. Au cours des 40 dernières années, les Français ont consacré moins de temps au travail tout en diminuant leurs revenus, même s’ils ne le réalisaient pas immédiatement. Pour ces personnes, ce n’est pas l’ennui qui est l’élan, c’est l’effondrement de leurs revenus qui provenait de la réglementation antérieure des gouvernements socialistes de gauche et de "droite". Ce qui manque aux Français, c’est la responsabilité et la liberté ipso facto.
Although this explanation of the present French riots is restrictive, I confess that it contains a piece of truth. Extreme boredom can source from different social contexts. Indeed Yellow Vests are heterogenous people whose anger burst after this extravagant decision of Macron to tax fuels for transport and heating in order to make France more rightful about the ecological dogma. This is the subjective moment of history that Macron and his totally blind elites didn't catch. What he missed is the fact that boredom is maximum in a statist society where the state impedes or controls every aspect of social activities of humans. On the other hand, a society where consumption is doped by redistribution and public debt is lacking the rationale of working to produce value. This is another source of boredom. During the last 40 years, French people spent less time to work and at the same time decreased their revenue even if they didn't realise it immediately. For those people, it is not boredom which is the momentum, it is the crush of their revenue which came from previous regulations by socialist governments from the left and the "right". What French people lack is responsibility and ipso facto freedom.
Bien que cette explication des émeutes françaises actuelles soit restrictive, j'avoue qu'elle contient un élément de vérité. L'ennui extrême peut provenir de différents contextes sociaux. En effet, les Yellow Vests sont des personnes hétérogènes dont la colère a éclaté après la décision extravagante de Macron de taxer les carburants pour les transports et le chauffage afin de donner à la France plus de légitimité face au dogme écologique. C'est le moment subjectif de l'histoire que Macron et ses élites totalement aveugles n'ont pas compris. Ce qu'il a loupé, c'est le fait que l'ennui est maximum dans une société étatique où l'État entrave ou contrôle tous les aspects des activités sociales de l'homme. D'autre part, une société où la consommation est dopée par la redistribution et par la dette publique perd la raison d'être pour produire de la valeur. C'est une autre source d'ennui. Au cours des 40 dernières années, les Français ont consacré moins de temps au travail tout en diminuant leurs revenus, même s’ils ne le réalisaient pas immédiatement. Pour ces personnes, ce n’est pas l’ennui qui est l’élan, c’est l’effondrement de leurs revenus qui provenait de la réglementation antérieure des gouvernements socialistes de gauche et de "droite". Ce qui manque aux Français, c’est la responsabilité et la liberté ipso facto.
lundi 17 décembre 2018
Éolien, les engagements et la réalité: ce qui n'est pas possible avec un référendum
Eolien en mer
: Macron a menti !
ou
Eolien en mer
: Macron a trompé les Français
Par
Michel Gay
Le
08 décembre 2018
N°425
Le coût des éoliennes en mer (off-shore)
avait été estimé à 40
milliards d’euros (Md€) ce qui élevait le coût de production de
l’électricité à 22 c€/kWh, alors que cet électricité est vendue… 4 à 6 c€/kWh
sur le marché.
Le président Macron a annoncé le 20 juin 2018
que, après négociations avec les promoteurs, leur coût a été ramené de 40 Md€ à
25 Md€ par miracle, sans qu’aucun des opérateurs ne se plaignent ou ne se
retirent des projets.
Un
tour de passe-passe…
L’affaire était pour le moins curieuse, et
même mystérieuse.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE)
vient d’ouvrir la boîte de Pandore dans sa délibération du
8 novembre 2018 portant approbation du modèle de conditions particulières
relatives à la « Réalisation et financement des ouvrages de raccordement ».
La compréhension de cette délibération
demande au moins un doctorat de droit...
Pour faire simple, il est écrit que les
raccordements des éoliennes off-shore au réseau d’électricité seront à la
charge de RTE, alors que ces opérations coûteuses
destinées à ramener l’électricité à terre vers le réseau RTE par câbles « ensouillés »
sont normalement à la charge du
producteur.
Or, la
délibération précitée de la CRE les met à la charge de RTE qui va l’inclure
dans le Tarif d'Utilisation des Réseaux Publics d'Électricité (TURPE) payé par
tous les Français.
Et
voilà comment, par un tour de passe-passe, Macron a faussement réduit la
facture de 40 Md€ à 25 Md€ !
Une
méthode détestable
La méthode est détestable car elle camoufle
le véritable coût de l’éolien off-shore.
Cette dépense considérable va augmenter le coût
du TURPE payé par tous les consommateurs d’électricité pour subventionner les
énergies renouvelables, en plus de la célèbre taxe
« CSPE » toujours en vigueur sur les factures d’électricité de
tous les Français.
Les coûts élevés de raccordement au réseau
sont confidentiels. Néanmoins, il existe des estimations.
Un rapport de l’Agence de l’énergie nucléaire
(NEA N° 7437, OCDE 2018) a chiffré les coûts de raccordement aux réseaux de
l’éolien en mer à environ 2,3 c€/kWh.
Il s’agit de coûts moyens incluant notamment
les sites peu profonds et souvent sableux de la Mer du Nord et de la Baltique,
ce qui rend les ensouillages de câbles beaucoup plus faciles à réaliser donc
beaucoup moins coûteux.
C’est tout le contraire sur les côtes
françaises. Un coefficient multiplicatif entre 1,5 et 2 est à craindre pour les
raccordements en France, ce qui conduirait à un coût de raccordement entre 3,5
et 4,5 c€/kWh qui sera « dilué » dans le TURPE payé sur les factures
d’électricité des Français.
Des
promoteurs éoliens heureux !
La décision du gouvernement de
"confier" tous les coûts du raccordement à RTE ne peut que faire
plaisir aux promoteurs. Ces derniers veulent installer des éoliennes flottantes
ancrées sur des fonds de grande profondeur au large de l'Aude et des Pyrénées
Orientales (la meilleure région française pour le vent), mais elles promettaient
de se révéler onéreuse.
Maintenant, grâce notamment à notre
Président, le coût en est transféré à RTE ! C'est un problème de moins
pour les « vautours » qui gravitent autour des grasses subventions pour
la « transition énergétique » prévues par le gouvernement.
L’électricité des éoliennes off-shore sera toujours
plus chère à produire en France que dans les pays du nord pour deux raisons
principales :
1) la position géographique est mauvaise au sud
du "rail des tempêtes" dont profitent les éoliennes danoises,
allemandes irlandaises et écossaises,
2) la grande proximité de la côte imposée par le
trafic maritime dans la Manche : les promoteurs des éoliennes off-shore
annoncent des productions mirifiques (45 % de facteur de charge), mais ils savent
qu'avec leur projet à proximité des côtes la production sera inférieure (faire
mieux que 30 % sera difficile).
Ils demandent donc plus d’argent pour que ces
projets soient rentables et c’est bien une mise à contribution financière supplémentaire
du consommateur d’électricité, dont le gouvernement espère sans doute qu’il ne
s’en apercevra pas.
Mais le contribuable / consommateur se lasse
d’être pris pour un imbécile !
A debate which is not terminated by moral assumptions on each side
The science is conclusive: That fetus is a baby
Drew Zahn Iowa View contributor
Published 7:02 AM EST Dec 12, 2018
An ultrasound is performed at Methodist and Blank Children's Hospital.
Des Moines Register file photo
The Register's Rekha Basu argues in a recent column that calling a fetus a "baby" is somehow a construct of religion and rhetoric, rather than "established science."
The scientific evidence, however, overwhelmingly concludes just the opposite: The preborn child in her mother's womb — she's not just a "fetus," she's a baby.
Many Iowans like me learned middle-school science through textbooks from publishers like McGraw-Hill. Today, those same science textbooks reveal near universal agreement that our human lives begin long before we're born, even before we're considered "viable" to survive outside the womb.
In McGraw-Hill's textbook, "Patten's Foundations of Embryology, 6th ed.," for example, biology professor Bruce M. Carlson of the University of Michigan, writes, "The time of fertilization represents the starting point in the life history, or ontogeny, of the individual."
In other words, you and I begin our lives not when we're born, but when we're conceived.
Another textbook, "Human Embryology and Teratology, 3rd ed.," from publisher Wiley-Liss, asserts that fertilization is the "critical landmark" when a new, genetically distinct human organism is formed. Yet, the text explains, "life is a continuous process" throughout the pregnancy.
As Harvard University Medical School professor Micheline Matthews-Ross testified before a 1981 U.S. Senate Judiciary Committee, "It is scientifically correct to say that an individual human life begins at conception … and that this developing human always is a member of our species in all stages of life" (New York Times, April 26, 1981).
In other words, Matthews-Ross was saying, a baby is a baby — from fertilization, to heartbeat, to birth. Yes, the baby of five weeks in the womb differs from the newborn, but so does the toddler differ from the teen. Scientifically, we pass through different stages as we grow, but we don't pass from person to non-person, or vice versa.
At that same 1981 government hearing, Dr. Watson A. Bowes of the University of Colorado Medical School asserted: "The beginning of a single human life is from a biological point of view a simple and straightforward matter — the beginning is conception. This straightforward biological fact should not be distorted to serve sociological, political or economic goals."
After examining the evidence, the Senate subcommittee reported: "Physicians, biologists and other scientists agree that conception marks the beginning of the life of a human being — a being that is alive and is a member of the human species. There is overwhelming agreement on this point in countless medical, biological and scientific writings." (Subcommittee on Separation of Powers to Senate Judiciary Committee S-158, Report, 97th Congress, 1st Session, 1981)
The 37 years of scientific advancement since that subcommittee hearing have only confirmed its findings. Children survive premature birth today at younger and younger ages, demonstrating how arbitrary it is to argue life doesn't begin until a baby is "viable." And today's 3-D ultrasounds give us astonishing, heartwarming pictures, revealing that the little child in her mother's womb — she's a baby.
"[It] is no longer a matter of taste or opinion," testified professor Jerome LeJuene of the University of Descartes. "It is plain experimental evidence."
Even many abortion advocates have come to grips with this scientific reality. Naomi Wolf, a Clinton advisor and abortion supporter, wrote in The New Republic: "Clinging to a rhetoric about abortion in which there is no life and no death, we entangle our beliefs in a series of self-delusions, fibs and evasions. … The death of a fetus is a real death."
Dr. Bernard Nathanson, who co-founded the abortion advocacy group NARAL and personally presided over 60,000 abortions, later confessed in the film "The Silent Scream" that "Modern technologies have convinced us that beyond question the unborn child is simply another human being, another member of the human community, indistinguishable in every way from any of us."
And at a 2014 panel discussion presented by the National Abortion Federation, Dr. Lisa Harris of Planned Parenthood of Mid and South Michigan put it even more plainly: "[Mothers] are not stupid. They know what’s in there. … It's violence. It's a person. It's killing."
Basu's column ignores this scientific reality, instead raising the tired, misleading straw man that the pro-life argument is inherently religious instead of scientific. But Iowa's Coalition of Pro-Life Leaders includes Catholics, Protestants, agnostics, evangelicals and more — people who would deeply disagree on religion. Yet there's one scientific premise we all agree upon: The unborn child in her mother's womb — she's a baby.
In his Roe v. Wade ruling in 1973, Supreme Court Justice Harry Blackmun also ignored the science, stating, "We need not resolve the difficult question of when life begins. … The judiciary, at this point in the development of man's knowledge, is not in a position to speculate."
The scientific community, however, is at virtual consensus as to when life begins. And it's precisely because Blackmun dodged that question in his 1973 Roe ruling that we're still arguing about abortion today.
You and I have heard all the arguments by now. But there's one fact — "established science" — that can't be argued away: That little child in her mother's womb — she's not just a "fetus," she's a baby.
On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes.
Les Gilets jaunes c’est la France laborieuse, la France de ceux qui fument des clopes et roulent au diesel, des ouvriers et des petits patrons.
La France des troquets, du tiercé et des plats du dimanche.
La France ni de droite ni de gauche –ou d’un peu des deux.
Celle de ceux qui ne sont rien, mais pas personne, la France des illettrés, des harkis, des légionnaires, la France des prostituées et des poissonnières, la France de ceux qui ont choisi la France pour y vivre, y travailler et y mourir.
Celle des parents qui mettent des torgnoles à leurs gosses pour leur apprendre à se tenir.
Des fins de mois difficiles, qui sont autant de fins du monde, sans cesse renouvelées.
La France qui se baisse pour ramasser une pièce, éteint la lumière de la cuisine et met les restes au frigo dans un tupperware.
La France des types qui matent le cul des filles et celle des filles qui font semblant d’être offusquées.
Celle de ceux qui appellent un arabe un arabe et un noir un noir. "Diversité", "minorités visibles", "#balancetonporc", "covoiturage", "transition énergétique"… ces mots sont vides de sens pour cette France, LA France.
La France qui vanne, invective, s’insulte puis se réconcilie devant un verre de rouge, pas forcément avec modération.
La France modeste et fière, qui compte les centimes en rêvant de gagner au Loto, qui n’aime pas trop les riches et n’en peut plus d’être pauvre.
Celle qui déteste les sous-chefs et adore haïr les chefs, pourvu qu’ils en aient la stature et l’humilité.
La France qui se branle de l’Europe, mais qui adore les Italiens, les Espagnols, les Portugais ou les Grecs. Enfin, ça dépend des jours.
La France qui se fout de l’écologie, mais qui connaît le nom des arbres, des champignons et des oiseaux.
La France ni raciste, ni xénophobe, ni fasciste, ni homophobe, celle qu’il faut juste respecter et pas trop emmerder avec des histoires de cornecul.
Celle qui veut vivre de son boulot et se sent humiliée quand on lui fait l’aumône ou la leçon.
Celle qui sait que ses ancêtres n’étaient pas forcément des Gaulois, mais ne peut s’empêcher de chialer quand elle entonne La Marseillaise, dans un stade ou dans la rue.
La France pétrie de contradictions, qui dit rouge et qui dit noir, qui se signe à l’église et bouffe du curé.
La France de ceux qui n’envisagent pas une seconde de ne pas se faire enterrer en France, même –et peut-être surtout- si leurs racines sont ailleurs.
Celle qui tient la porte, cède sa place dans un bus et se gèle toutes les nuits sur les ronds-points des nationales.
Un seul coup de klaxon et… je serai guéri.
La France des pantalons qui piquent, celle des antimilitaristes qui ne manquent aucun défilé du 14 juillet à la télé, celle des pulls en acrylique et du Tour de France, la France de Coluche, d’Audiard, d’Akhenaton, la France des Fragione, des Perez, des Cavanna, des Cherfi et des Matombo, du Père Noël est une ordure, des Deschiens, des Nuls et de tous les inconnus célèbres, celle de Bebel et des Valseuses, d’Higelin et d’Herrero, la France du film pourri du dimanche soir, celle des héros du quotidien, celle qui pense que Céline n’est qu’un vendeur de sacs, mais dont la culture et l’intelligence sont magnifiques, parce qu’elles viennent de loin, de très loin, de plus loin encore.
La France des femmes de ménage et des ramasseurs de poubelles, celle des artisans et des commerçants près de leurs sous, la France qui sait que c’est le travail qui libère et l’oisiveté qui asservit.
La France des troquets, du tiercé et des plats du dimanche.
La France ni de droite ni de gauche –ou d’un peu des deux.
Celle de ceux qui ne sont rien, mais pas personne, la France des illettrés, des harkis, des légionnaires, la France des prostituées et des poissonnières, la France de ceux qui ont choisi la France pour y vivre, y travailler et y mourir.
Celle des parents qui mettent des torgnoles à leurs gosses pour leur apprendre à se tenir.
Des fins de mois difficiles, qui sont autant de fins du monde, sans cesse renouvelées.
La France qui se baisse pour ramasser une pièce, éteint la lumière de la cuisine et met les restes au frigo dans un tupperware.
La France des types qui matent le cul des filles et celle des filles qui font semblant d’être offusquées.
Celle de ceux qui appellent un arabe un arabe et un noir un noir. "Diversité", "minorités visibles", "#balancetonporc", "covoiturage", "transition énergétique"… ces mots sont vides de sens pour cette France, LA France.
La France qui vanne, invective, s’insulte puis se réconcilie devant un verre de rouge, pas forcément avec modération.
La France modeste et fière, qui compte les centimes en rêvant de gagner au Loto, qui n’aime pas trop les riches et n’en peut plus d’être pauvre.
Celle qui déteste les sous-chefs et adore haïr les chefs, pourvu qu’ils en aient la stature et l’humilité.
La France qui se branle de l’Europe, mais qui adore les Italiens, les Espagnols, les Portugais ou les Grecs. Enfin, ça dépend des jours.
La France qui se fout de l’écologie, mais qui connaît le nom des arbres, des champignons et des oiseaux.
La France ni raciste, ni xénophobe, ni fasciste, ni homophobe, celle qu’il faut juste respecter et pas trop emmerder avec des histoires de cornecul.
Celle qui veut vivre de son boulot et se sent humiliée quand on lui fait l’aumône ou la leçon.
Celle qui sait que ses ancêtres n’étaient pas forcément des Gaulois, mais ne peut s’empêcher de chialer quand elle entonne La Marseillaise, dans un stade ou dans la rue.
La France pétrie de contradictions, qui dit rouge et qui dit noir, qui se signe à l’église et bouffe du curé.
La France de ceux qui n’envisagent pas une seconde de ne pas se faire enterrer en France, même –et peut-être surtout- si leurs racines sont ailleurs.
Celle qui tient la porte, cède sa place dans un bus et se gèle toutes les nuits sur les ronds-points des nationales.
Un seul coup de klaxon et… je serai guéri.
La France des pantalons qui piquent, celle des antimilitaristes qui ne manquent aucun défilé du 14 juillet à la télé, celle des pulls en acrylique et du Tour de France, la France de Coluche, d’Audiard, d’Akhenaton, la France des Fragione, des Perez, des Cavanna, des Cherfi et des Matombo, du Père Noël est une ordure, des Deschiens, des Nuls et de tous les inconnus célèbres, celle de Bebel et des Valseuses, d’Higelin et d’Herrero, la France du film pourri du dimanche soir, celle des héros du quotidien, celle qui pense que Céline n’est qu’un vendeur de sacs, mais dont la culture et l’intelligence sont magnifiques, parce qu’elles viennent de loin, de très loin, de plus loin encore.
La France des femmes de ménage et des ramasseurs de poubelles, celle des artisans et des commerçants près de leurs sous, la France qui sait que c’est le travail qui libère et l’oisiveté qui asservit.
On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes. Mépriser les Gilets jaunes c’est mépriser la France et les Français, c’est se mépriser soi-même. Chaque fois que je vois un Gilet jaune sur un rond-point, j’ai envie de le serrer dans mes bras. J’ai envie de lui dire "continue mon gars, je t’aime, je suis avec toi, je suis exactement comme toi, j’ai souffert et si aujourd’hui ça va un peu mieux, je sais d’où je viens et où je ne veux plus être". Je suis un beauf. J’aime les Gilets jaunes. Sans restriction. Avec tous leurs excès, tous leurs manques, tous leurs défauts et toutes leurs frustrations. Je prends tout, absolument tout, en bloc, comme mon pays, la France, mon pays contre lequel je râle et ne cesserai de râler. Oui : je prends tout. Et tant pis si je dois me fâcher avec quelques-uns. Parce que je sais que le jour où je serai à nouveau dans la merde, c’est un putain de Gilet jaune qui m’aidera à en sortir. On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes.
DM
DM
dimanche 16 décembre 2018
Évidemment la fraude est massive
http://www.larevuedudigital.com/fraude-il-existerait-18-million-de-numeros-de-securite-sociale-attribues-a-partir-de-faux-documents/
On apprend dans cet article que la Sénatrice Nathalie Goulet, a fait voter une demande de rapport à l’État. On se demande bien ce que l’État vient faire dans cette affaire puisque c’était la sécurité sociale nantis de centaines de milliers d’employés de régler ce problème. Madame Nathalie Goulet comme d’habitude est une étatiste forcené alors que la solution c’est bien évidemment la mise en concurrence de la sécurité sociale.
On apprend dans cet article que la Sénatrice Nathalie Goulet, a fait voter une demande de rapport à l’État. On se demande bien ce que l’État vient faire dans cette affaire puisque c’était la sécurité sociale nantis de centaines de milliers d’employés de régler ce problème. Madame Nathalie Goulet comme d’habitude est une étatiste forcené alors que la solution c’est bien évidemment la mise en concurrence de la sécurité sociale.
Un débat qui n'aura pas lieu et un silence total dans la presse... Pacte onusien et notre France
Paris, le 07 décembre 2018
Monsieur le Président,
Vous vous apprêtez à signer les 10 et 11 décembre prochains le «pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières» qui institue un véritable droit à la migration. Il pourra s’imposer à notre législation nationale par le biais de traités préexistants ou du principe de responsabilité commune fixé dans ce pacte.
Il nous apparaît que la seule souveraineté qui restera à la France consistera à fixer librement la façon dont les objectifs du pacte devront être mis en œuvre. Vous ne pouvez pas céder ce nouveau pan de la souveraineté nationale sans un débat public alors que 80% de la population française considère qu’il faut stopper ou réguler drastiquement l’immigration. En décidant seul de signer ce pacte, vous ajouteriez un motif de révolte supplémentaire à la colère d’un peuple déjà malmené. Vous vous rendriez coupable d’un déni de démocratie, voire de trahison à l’égard de la nation.
Par ailleurs, les finances de notre pays sont exsangues et notre endettement progresse. Vous ne pouvez donc pas prendre le risque d’un appel d’air migratoire coûteux sans avoir démontré préalablement que vous ne serez pas obligé de recourir à plus d’impôts pour répondre aux objectifs du pacte. D’autre part, vous devez être capable, en terme sécuritaire, de juguler les conséquences liées à l’arrivée de populations extra-européennes. Enfin, vous ne pouvez pas ignorer que l’essence même du politique c’est d’assurer la sécurité à l’extérieur et la concorde à l’intérieur. Or, cette concorde ne peut être obtenue qu’à la condition de maintenir une certaine cohérence interne de la société seule capable de permettre de vouloir faire ensemble, ce qui devient de plus en plus problématique aujourd’hui.
En effet, l’Etat français réalise un peu tard l’impossibilité d’intégrer des populations trop nombreuses, de surcroît de culture totalement différente, qui se sont regroupées au cours de ces quarante dernières années dans des zones qui ne se soumettent plus aux lois de la République.
Vous ne pouvez pas décider seul d’effacer nos repères civilisationnels et nous priver de notre patrie charnelle.
Nous vous demandons donc de surseoir à la signature de ce pacte et d’appeler par voie de référendum les Français à se prononcer sur ce document. Vous êtes comptable devant les Français de vos actions. Votre élection ne constitue pas un blanc seing.
Nous soutenons l’initiative du Général MARTINEZ contre la signature de ce pacte qui doit être adopté par les États membres de l’ONU à la Conférence intergouvernementale de Marrakech.
Général Antoine MARTINEZ
Charles MILLON – Ancien Ministre de la Défense
Général Marc BERTUCCHI
Général Philippe CHATENOUD
Général André COUSTOU
Général Roland DUBOIS
Général Daniel GROSMAIRE
Général Christian HOUDET
Général Michel ISSAVERDENS
Amiral Patrick MARTIN
Général Christian PIQUEMAL
Général Daniel SCHAEFFER
Général Didier TAUZIN
Colonel Jean Louis CHANAS
vendredi 14 décembre 2018
G comme GJ, comme Génériques?
Ce médecin est pathétique. Cette hantise des Génériques est un non sens mais il en fait une "bataille". La solution c'est de prescrire en DCI et que le patient choisisse s'il veut telle ou telle marque. Il faut qu'il reprenne ses cours de pharmaco, les Génériques sont des médicamenst comme les autres et certains sont maintenant identiques à des médicaments brevetés dont le brevet est arrivé à échéance mais certains patienst veulent toujours la marque. Qu'ils la paient. Cela me rappelle la maman qui n'a pas d'argent pour le steak mais achète des chaussurees Nike parce que son fils l'exige. Enfin il n'a pas compris que le monopole de la sécu est la clé de la plupart des problèmes de l'exercice médical en France.
"de moins en moins de médicaments remboursés sous prétexte que ce sont des médicaments de confort ; on leur impose les génériques, des médicaments de 2ème qualité qui génèrent des problèmes de tolérance, qui compliquent notre exercice au quotidien.
"de moins en moins de médicaments remboursés sous prétexte que ce sont des médicaments de confort ; on leur impose les génériques, des médicaments de 2ème qualité qui génèrent des problèmes de tolérance, qui compliquent notre exercice au quotidien.
On a tous les jours des règles supplémentaires qui viennent nous...menotter les mains.
Les projets que j'avais -avoir une maison, payer des belles études à mes enfants, j'ai du mal à les réaliser. J'ai la corde au cou vis-à-vis des banques.
Je n'ai pas adhéré au mouvement des Gilets jaunes à titre personnel : en tant que médecin, on est quand même moins impacté que les autres, même si on a vu les difficultés s'accroître en 20 ans. Les projets que j'avais -avoir une maison, payer des belles études à mes enfants, j'ai du mal à les réaliser. J'ai la corde au cou vis-à-vis des banques.
Mais c'est surtout pour mes patients que je me mobilise. J'ai un patient de 83 ans, d'origine tunisienne, qui a travaillé toute sa vie et qui a failli être expulsé de son logement. Il payait 1500 euros pour un deux pièces HLM au lieu de 400 euros : ne parlant pas français, il n'avait pas su envoyer les papiers à la bonne personne… Quand on voit ces gens-là mis au ban de la société alors qu'ils devraient avoir le droit au respect, c'est insupportable.
J'ai moi-même été en conflit avec la CPAM sur la prescription des génériques. J'ai été montré du doigt, stigmatisé, convoqué plusieurs fois, menacé de sanction financière parce que j'inscrivais "non substituable" sur chacune de mes prescriptions. C'était mon cheval de bataille. A partir du moment où j'avais un problème avec un patient, un générique, je me devais de protéger tous mes patients. La pression était telle que j'ai été obligé de changer mes habitudes… mais je les ai vite reprises. L'obligation de justifier médicalement la mention NS [mesure du PLFSS 2019, Ndlr] va juste me faire perdre encore plus de temps pour protéger mes patients.
Je ne serai pas satisfait tant qu'on n'aura pas rétabli le respect de l'humain."
https://www.egora.fr/actus-pro/societe/44526-ce-gilet-jaune-est-un-medecin-generaliste-jour-apres-jour-on-me-demande-de?nopaging=1&fbclid=IwAR0BHjvNmXbiwHJ94ZeToJZlrEvQaMb-WuRT3rE6i26nEVFCVVyP6upaDbU
https://www.lequotidiendupharmacien.fr/actualite-pharmaceutique/article/2019/09/18/menace-sur-le-marche-des-generiques_279779
https://www.lequotidiendupharmacien.fr/actualite-pharmaceutique/article/2019/09/18/menace-sur-le-marche-des-generiques_279779
Israël: Beit She'arim National Park
https://en.wikipedia.org/wiki/Beit_She%27arim_National_Park
Les Juifs de la disapora avaient un nom grec et un nom hébreu.
Les Juifs de la disapora avaient un nom grec et un nom hébreu.
L’état plus que jamais un guichet de redistribution sociale
Sur 1000 milliards de prélèvements obligatoires :
Éducation : 72 milliards
Défense : 43
Sécurité : 20
Justice : 9
+ 850 milliards vont ailleurs,
734 milliards de dépenses sociales
ISF et paupérisation
Xavier Fontanet, ancien PDG d' Essilor international : la violence de l'ISF ( 2016 )
« L'ISF est populaire, 71 % de nos concitoyens se prononcent encore aujourd'hui contre sa suppression. Une action amenant toujours une réaction en sens inverse, le pays s'est, en fin de compte, tiré une balle dans le pied.
Quelque 300.000 personnes ( 1 % des ménages ) assurent 33 % de l'IR et 100 % de l'ISF, c'est dire leur poids dans les recettes publiques. En majorité, ce sont des entrepreneurs. Selon le New World Health, 43.000 personnes auraient quitté notre pays depuis quatorze ans, avec leurs familles. Cette saignée de probablement 500 milliards d'euros ( soit 10 fois les capitaux de notre BPI ) explique en partie pourquoi notre PIB marchand ne croît plus. L'exil est le résultat d'une violence faite à des gens qui ont pourtant créé richesse et emplois. Ils se sentent punis et pensent que leur avenir n'est plus ici.
Tout cela rappelle la révocation de l'Édit de Nantes. On a oublié qu'à l'époque, le PIB de la France était à peu près celui de l'Allemagne, de l'Angleterre, des Pays-Bas et des États-Unis réunis. Le départ de 200.000 huguenots donna un coup de fouet aux industries suisses et hollandaises ainsi qu'à l'agriculture allemande. À l'époque, La Fontaine se moquait des entrepreneurs en écrivant « La Laitière et le Pot au Lait ».
Bill Gates et Steve Jobs, encore gamins il y a quarante ans, ont créé deux entreprises dont la capitalisation représente 50 % du PIB de notre pays. L'ISF, s'il avait existé aux États-Unis, aurait chassé ces locomotives qui tirent la région de Seattle et la Californie. Notre pays a commis une erreur dramatique en poussant dehors ces 43.000 entrepreneurs. S'ils étaient restés, avec leur capital et leur énergie, il n'y aurait peut-être plus ici ni déficit budgétaire, ni déficit commercial, ni chômage de masse.»
https://www.google.fr/amp/s/www.lesechos.fr/amp/0211312893844.php
« L'ISF est populaire, 71 % de nos concitoyens se prononcent encore aujourd'hui contre sa suppression. Une action amenant toujours une réaction en sens inverse, le pays s'est, en fin de compte, tiré une balle dans le pied.
Quelque 300.000 personnes ( 1 % des ménages ) assurent 33 % de l'IR et 100 % de l'ISF, c'est dire leur poids dans les recettes publiques. En majorité, ce sont des entrepreneurs. Selon le New World Health, 43.000 personnes auraient quitté notre pays depuis quatorze ans, avec leurs familles. Cette saignée de probablement 500 milliards d'euros ( soit 10 fois les capitaux de notre BPI ) explique en partie pourquoi notre PIB marchand ne croît plus. L'exil est le résultat d'une violence faite à des gens qui ont pourtant créé richesse et emplois. Ils se sentent punis et pensent que leur avenir n'est plus ici.
Tout cela rappelle la révocation de l'Édit de Nantes. On a oublié qu'à l'époque, le PIB de la France était à peu près celui de l'Allemagne, de l'Angleterre, des Pays-Bas et des États-Unis réunis. Le départ de 200.000 huguenots donna un coup de fouet aux industries suisses et hollandaises ainsi qu'à l'agriculture allemande. À l'époque, La Fontaine se moquait des entrepreneurs en écrivant « La Laitière et le Pot au Lait ».
Bill Gates et Steve Jobs, encore gamins il y a quarante ans, ont créé deux entreprises dont la capitalisation représente 50 % du PIB de notre pays. L'ISF, s'il avait existé aux États-Unis, aurait chassé ces locomotives qui tirent la région de Seattle et la Californie. Notre pays a commis une erreur dramatique en poussant dehors ces 43.000 entrepreneurs. S'ils étaient restés, avec leur capital et leur énergie, il n'y aurait peut-être plus ici ni déficit budgétaire, ni déficit commercial, ni chômage de masse.»
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