vendredi 7 septembre 2018

Arrogance des pseudo-élites et vieux relents soviétiques: un "doyen" de faculté d'état qui ment et se discrédite

C'est bien sûr une opération commandée et qui sera retenue par l'état pour une promotion
Que personne ne se méprenne. Je lis des commentaires stupides de naïveté béate. Ce médecin est doyen d'une fac d'état dans un pays où la concurrence avec des établissments privés est interdite et où il tient sa position à vie d'une nomination de l'état.
C'est l'ensemble de ces données qu'il faut prendre en compte. Il est en service commandé et probablement dans une stratégie de promotion.

1/ démographie médicale: 

C'est tout simplement le résultat du numerus clausus. On vire les énarques qui l'ont conçu, établi et entretenu pendant plus de 45 ans? Non, monsieur le docteur Sibilia s'en prend aux étudiants et aux jeunes médecins... Le système planiste a échoué? C'est la responsabilité de ceux qui ont refusé pendant 44 ans, maintenant, de voir la réalité: une organisation minutieuse et soviétique de la pénurie. Un énarque ne se trompe pas, n'est responsable de rien et les politiciens sont exactement du même tonneau. Imaginez qu'un médecin s'obstine à soigner avec une méthode qui aggrave le malade... Les patients vont ailleurs. Là en matière d'école de médecine il n'y a pas d'échappatoire sauf à émigrer. Et le docteur Sibilia nous assène péremptoirement que c'est un problème de valeurs que les jeunes médecins n'auraient pas chevillées au coeur. Il fallait oser et il ne la pas fait pour rien tant le mensonge est gros.

2/ valeurs citoyennes et républicaines. 

Cette tarte à la crème des dirigeants politiques est reprise par ce doyen pour faire de la politique médiocre. L'état et sa caste bureaucratique n'agit pas selon des valeurs républicaines. Si c'était le cas il n'aurait pas conçu avec le sinistre Juppé la réforme qui a pompé un maximum de médecins vers le monstre: Sécu + DASS + DRASS + ARS + Médecine du travail + Gouvernement + PMI + médecine scolaire et autres officines; ce sont des milliers de médecins qui ne soignent plus. Et qui en sont heureux tant la médecine de soin est au fond du trou, en pleine extinction économique. Aversion au risque économique et au risque médico-légal. Les valeurs il faut d'abord les démontrer par l'exemple.

3/ rendre ce que l'on a reçu. 

C'est une ritournelle totalement fausse. Les étudiants n'ont rien reçu. Leurs parents paient (pour la moitié d'entre eux mais je doute que monsieur le docteur Sibilia soit pour une discrimination des installations forcées) des impôts qui sont les plus élevés du monde (oui les prélèvements obligatoires sont en France les plus élevés du monde) donc les études universitaires sont un peu moins chères qu'ailleurs... Leurs enfants ne doivent rien à l'état. Ce serait différent si nous étions dans un régime d'internat avec le gite et le couvert et un contrat de départ de service d'état minimum de X années après le diplôme. Je lui conseille d'essayer de trouver l'argent et les candidats pour ce type de contrat. On en reparle après.

4/ simulation


Supposons que l'on applique les valeurs Sibilia. Les médecins sortant de la fac devraient alors, contre TOUS leurs intérêts essentiels, s'installer dans des zones perdues où jamais leur conjoint ne les rejoindra ou bien dans des banlieues où ils risquent leur vie. Avec des difficultés considérables d'exercice et tout cela parce que la sécu ne veut pas faire du tarif promotionnel comme Amazon, ne veut pas faire de la télé médecine rémunérée, ne veut pas réduire la charge bureaucratique qui permettrait de libérer du temps de soin comme n'importe quelle entreprise,  ne veut pas faire du tiers payant certain y compris pour la part complémentaire comme n'importe quel marchand. Cela ne se produira pas car les médecins sont serviles mais pas jusqu'à risquer leur carrière, leur vie familiale et leur revenus. En réalité de telles déclarations préparent l'avènement de plus de coercition, plus de contraintes car ces pseudo-élites n'ont que deux leviers, taxer et contraindre. On sait des déclarations antérieures du même Sibilia qu'il considère ces risques comme inhérents et inévitables. C'est grave.

Finalement Sibilia doit démissionner.
C'est la seule action qui permettrait de rétablir une valeur, celle de son honneur.

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