http://universite-liberte.blogspot.fr/2015/05/alexandre-soljenitsyne-et-lhumanisme_15.html?spref=fb&m=1
Discours bien ancré à droite de Yvan Rioufol, alors évidemment, on en a perdu l'habitude et certains trouveront cette tribune, au mieux réac, au pire à l'extrême droite! Le centrisme actuel de gauche fait des ravages...
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FIGAROVOX/CHRONIQUE - Aveuglés par leur foi en la religion des bons sentiments, les humanistes négligent la brutalité de la réalité vécue par les «petites gens».
Ils ne voient rien. Les immigrationnistes, enivrés de leur «humanisme», ne voient rien de ce qui devrait les révulser. Le nouvel antisémitisme, par exemple: importée par la culture musulmane, cette haine défigure l'Allemagne, une fois de plus, depuis qu'elle a reçu plus d'un million de «migrants» en 2015. Récemment, à Berlin, des drapeaux israéliens ont été brûlés par des jeunes turcs et arabes qui criaient «Mort à Israël!», après la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale de l'État hébreu. En France, cela fait longtemps que les Juifs ont fui les cités islamisées
.
Le sexisme est une autre conséquence sur laquelle s'aveuglent les brocanteurs de bons sentiments. Les néoféministes, qui appellent à déboulonner le patriarcat, se taisent devant les injures machistes ou les agressions sexuelles commises par des hommes venus du Maghreb ou d'Afrique noire. L'insécurité est aussi le lot de certains quartiers et établissement scolaires. À Toulouse, les enseignants du lycée Joseph-Gallieni lancent un «appel au secours». Mais qui les plaindra?
«Donald Trump est-il (vraiment) fou?», s'est interrogée la chaîne C8, lundi soir, en proposant une enquête à charge. Des psychiatres y ont défendu l'urgence de destituer le malade mental, comme au bon vieux temps de l'URSS et de sa psychiatrie punitive. Mais qui est cinglé, sinon celui qui nie ce qu'il a sous le nez, au prétexte que cette réalité contredit ses croyances? Où sont les «fake news», sinon dans ces propagandes qui, en l'occurrence, taisent les succès économiques et diplomatiques du président américain? Hypocrite est cette générosité exhibée par les «humanistes» qui poussent la France à s'ouvrir à tous. Ces irresponsables se gardent, presque toujours, d'offrir une place dans leur propre maison. En 2017, la France a délivré 262 000 titres de séjour, tandis que les retours forcés n'ont été que de 14.859. Ce rythme est plus ou moins imposé à la nation depuis des décennies. Les gens disent n'en plus vouloir. Mais les «humanistes» s'en balancent.
«Donald Trump est-il (vraiment) fou?», s'est interrogée la chaîne C8, lundi soir, en proposant une enquête à charge. Des psychiatres y ont défendu l'urgence de destituer le malade mental, comme au bon vieux temps de l'URSS et de sa psychiatrie punitive. Mais qui est cinglé, sinon celui qui nie ce qu'il a sous le nez, au prétexte que cette réalité contredit ses croyances? Où sont les «fake news», sinon dans ces propagandes qui, en l'occurrence, taisent les succès économiques et diplomatiques du président américain? Hypocrite est cette générosité exhibée par les «humanistes» qui poussent la France à s'ouvrir à tous. Ces irresponsables se gardent, presque toujours, d'offrir une place dans leur propre maison. En 2017, la France a délivré 262 000 titres de séjour, tandis que les retours forcés n'ont été que de 14.859. Ce rythme est plus ou moins imposé à la nation depuis des décennies. Les gens disent n'en plus vouloir. Mais les «humanistes» s'en balancent.
À entendre cette gauche universaliste, Emmanuel Macron serait une menace pour la tradition hospitalière. Il irait plus loin que la droite. En réalité, le président, qui a soutenu la démente politique d'immigration d'Angela Merkel et reste un opposant acharné du «populisme», est proche de ces foldingues. Une poignée d'intellectuels rappelle d'ailleurs sa filiation quand ils l'interpellent (Le Monde, mercredi): «Monsieur Macron, votre politique contredit l'humanisme que vous prônez!» Il ne viendra jamais à l'esprit de ces bons apôtres de s'interroger sur l'injustice de leur combat, qui préfère l'étranger à l'indigène. Entendre Macron déclarer l'autre jour: «Il faut se garder des faux bons sentiments» et appeler, mardi à Calais, les associations promigrants à la «responsabilité» laisse voir, en effet, une évolution personnelle. Ce changement de ton, né d'un impensé initial sur l'immigration, annonce-t-illa fermeté, sottement redoutée par les «humanistes»? À voir.
Référendum sur l'immigration
Ce ne sont pas aux associations humanitaires, aux groupes de pression moralisateurs, aux faux gentils de la politique et des médias, de décider encore et toujours de l'avenir de la nation. Selon un sondage publié mardi dans Le Figaro, la lutte contre l'immigration clandestine est classée au premier rang des priorités des Français, à égalité avec le renforcement des lois antiterroristes. Ces préoccupations identitaires et sécuritaires dépassent la seule expertise économique dont se prévaut le macronisme. Le chef de l'État a fait l'impasse sur les sujets sociétaux, qu'il voit comme des conséquences de situations sociales. L'immigration n'a été qu'effleurée par le candidat, converti à l'humanitarisme et à ses recettes vénusiennes. Ceux qui croient voir de la «fermeté» dans l'ouverture de Macron au réalisme risquent de se laisser abuser par un discours de façade se contentant pour l'instant d'aligner des mots. Seul un référendum sur la poursuite d'une immigration de peuplement permettrait aux «élites» d'atterrir enfin.
Mais la voix du peuple ne compte pas pour ces messieurs dames. En juin 2016, 55,17 % des habitants de la Loire-Atlantique ont approuvé le projet d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Macron, en avril 2017, avait déclaré: «Il y a eu un vote ; mon souhait, c'est de le respecter et donc de le faire.» Il avait répété: «Je fais ce que j'ai dit.» C'est pourtant lui qui a décidé, mercredi, d'annuler le projet, avalisé par 180 décisions de justice. La fermeté de «Jupiter» s'est effondrée devant la menace d'une centaine de «zadistes» prêts à en découdre pour défendre les terres qu'ils occupent illégalement. Non seulement le pouvoir a reculé devant une minorité agressive, mais il n'entend pas faire évacuer l'endroit dans l'immédiat. Les plus pacifistes pourraient même y demeurer, comme ils l'exigent. La débandade offre la victoire aux minorités violentes qui contestent l'État de droit. L'autoritarisme du président est une mascarade qui cache une pusillanimité.
C'est au nom de l'«apaisement» que le pouvoir a accepté de se faire humilier par des groupuscules. Or l'enfer est pavé de bonnes intentions. La bienveillance sera toujours vue comme une faiblesse par ceux qui contestent la société. Les seuls bons sentiments sont un piège mortel pour l'autorité de l'État, qui semble vouloir renouer avec l'imperium jacobin. Il est peu de dire que Macron ne se donne pas les moyens de ses ambitions.
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