samedi 27 juillet 2013

Keynésianisme et capitalisme d'État



Premièrement le discours et les mesures économiques prises récemment nous ramènent à un mythe très ancré dans la pensée économique étatiste.
Il faut favoriser les exportations.
Ainsi au lieu de laisser les entreprises se développer et choisir leur marché intérieur ou international ou les deux, l'État se substitue au marché et pratique des politiques constructivistes visant à favoriser certains secteurs qu'ils jugent plus aptes à développer des exportations. Comme toutes les politiques constructivistes celle-ci est bien évidemment à contretemps. Contretemps parce que d'une part elle s'accompagne en France d'une augmentation des prélèvements obligatoires et de la pression réglementaire sur les entreprises et d'autre part parce que les secteurs choisis le sont plus par connivence ou par volonté de pérenniser les emplois que par réelle analyse économique du risque et des opportunités de marché.
Au final, derrière cette annonce symbolique : il faut favoriser les exportations, on retrouve les vieilles habitudes colbertistes d'étatisation de la vie économique et de spoliation par les prélèvements obligatoires de la richesse nationale au bénéfice de quelques cartels.

Deuxièmement nous assistons à une campagne très forte contre l'euro et surtout sa valeur actuelle de marché. Cette campagne est orchestrée à droite comme à gauche par des idéologues de la baisse de la valeur de la monnaie. Il serait bon selon eux d'avoir une monnaie faible, d'avoir une monnaie manipulable, d'avoir une monnaie facilement imprimable de telle sorte que nous puissions améliorer notre compétitivité. Cette assertion est d'une stupidité sans limite. En effet la dévaluation d'une monnaie peut transitoirement améliorer les coûts de production et donc les exportations et par la même la balance commerciale. Mais pour ce faire il faut que l'appareil productif soit prêt à prendre le relais d'une situation de récession où l'appareil industriel a été fortement dégradé surtout au niveau des capacités d'investissement et de la force de travail. C'est exactement ce qui se passe en France actuellement. Les contraintes pesant sur les entreprises, les investisseurs potentiels, la désaffection pour les métiers industriels liés à une pression fiscale énorme sur le travail font que même une baisse de la monnaie ne pourrait relancer le process industriel dans notre pays. Nous n'aurions alors que les effets délétères de la baisse de la monnaie. Ces effets sont bien connus il s'agit d'une perte immédiate de pouvoir d'achat notamment vis-à-vis des importations qu'elles soient manufacturées ou énergétiques mais aussi d'une baisse du niveau de vie vis-à-vis de tous qui est consommé à l'étranger lors de séjours en vacances par exemple. Cette baisse immédiate du pouvoir d'achat s'accompagnerait alors dans un deuxième temps assez rapide d'une forte inflation qui comme chacun le sait est une baisse de pouvoir d'achat déguisé.
En réalité les avocats de la baisse de la monnaie sont idéologiquement attachés à un étatisme forcené qui voudrait que l'État peut réguler optimalement la masse monétaire. Ils sont par ailleurs convaincus que la compétitivité est une affaire de monnaie alors qu'elle est une affaire en France en particulier de prélèvements obligatoires de dépenses publiques et de pression réglementaire sur les entreprises et les investisseurs.
Ainsi les keynésiens de droite comme de gauche cherche des des alternatives à la seule issue possible dans notre pays qui est la baisse de la dépense publique et des prélèvements obligatoires. Pour ce faire ils n'ont trouvé que plus d'interventionnisme étatique plus de masse monétaire et plus de dépenses publiques.







http://minarchiste.wordpress.com/2013/07/26/le-culte-des-exportations-2/

http://www.lesaffaires.com/archives/les-affaires/-l-objectif-d-un-pays-devrait-etre-d-importer-et-non-d-exporter-/512219#.UfOrQbIaNW0



vendredi 26 juillet 2013

En France les faits délictueux ou criminels sont ils minimisés en plus de n'être pas punis de manière dissuasive?



OUI, des voyous sans foi ni loi ont bien cherché à dépouiller les victimes encore ensanglantées de la catastrophe SNCF de Brétigny-sur-Orge.
OUI, des jeunes ont bien agressé des secouristes, forçant la préfecture de police à envoyer des CRS pour leur permettre de sauver les blessés graves.
Et oui, hélas, le premier réflexe du gouvernement, relayé par de nombreux médias, a été de minimiser, et même de camoufler la réalité.
Le Ministre du Transport a d'abord nié tout pillage des victimes, puis expliqué que les forces de l'ordre, caillassées, avaient simplement été accueillies « de façon un peu rude ». Harlem Désir, sur Europe 1, a pour sa part qualifié ces exactions de « rumeurs » et a préféré saluer la solidarité exceptionnelle (sic) des habitants de Brétigny.
Ceci, alors que les policiers ont trouvé ce SMS, retrouvé dans le téléphone d'un des suspects : « T'as trouvé quoi dans les bagages ? ». Christophe Crépin, porte-parole du syndicat UNSA, qui était sur place, l'a d'ailleurs affirmé de manière formelle : « Il y avait des gens qui étaient en train de perdre leur bras ou leur jambe, et d'autres sont venus voler leur montre ou leur portable ».
Le plus inquiétant, c'est que cette façon de nier la réalité devient une habitude. Ce week-end encore, pour parler des scènes d'émeutes et de guérilla urbaine de Trappes, de nombreux médias ont utilisé les termes « d'échauffourées », de « tensions » ou de « heurts ».
Pour vous, la leçon de tout ceci doit être claire :
Vous ne pouvez malheureusement plus compter sur les médias ou les autorités officielles pour vous informer correctement sur ces sujets « sensibles ». Pour prendre des exemples récents, je suis certaine que vous n'étiez pas au courant :
-que deux détenus se sont évadés le 23 juin dernier de la prison de Meaux à l'occasion d'une activité de... canoë kayak ;
-qu'une vieille dame de 84 ans, qui voulait rentrer chez elle à Bordeaux, a été obligée de séjourner à l'hôtel le mois dernier parce que des clandestins bulgares avaient squatté son domicile ;
-que l'individu de 32 ans, qui, dans un parc de Villeurbanne, a frappé sauvagement une fille de 4 ans, avait déjà commis pas moins de soixante délits.
En fait, je suis convaincue que, même si vous êtes sympathisants de longue date de l'Institut pour la Justice, vous n'êtes pas au courant du quart, voire du dixième de ce qui se produit réellement dans notre pays.
J'en veux pour preuve les réactions de beaucoup de lecteurs au livre « Quand la Justice crée l'insécurité », du secrétaire général de l'IPJ.
Beaucoup sont restés abasourdis devant les réalités révélées dans ce livre. Je vous cite quelques-unes de ces réactions spontanées, qui nous ont été envoyées par email ou qui ont été postées sur le site d'Amazon (vous pouvez lire la totalité de ces dernières en vous rendant ici) :
« Si seulement 10 % de ce que contient cet ouvrage était exact, ce serait déjà effarant. Or tout porte à considérer que la réalité des faits ici soigneusement décrits va bien au-delà de cette proportion. (...) La plus grande surprise qu'apporte la lecture de ce livre est probablement la découverte de l'étendue de nos idées fausses sur ce problème. Même ceux qui sont déjà convaincus du besoin de plus de justice en France y découvriront l'ampleur de leur aimable naïveté. » Morpho.
« C'est un livre édifiant. Comment peut-on en être arrivé à une telle situation et comment se fait-il que nos politiques soient à ce point aveugles » Robert H.
« Sans excès et avec la plus grande clarté, ce livre dresse un état des lieux qui fait froid dans le dos. Absolument remarquable.» N. de Joncaire
« Il faut absolument lire ce livre pour pouvoir discuter des problèmes de la justice dans notre pays. On ne pourra plus dire: je ne savais pas.» Bourdoc
Alors si vous voulez nous aider à ouvrir les yeux de nos concitoyens, merci de transférer ce message autour de vous et, si possible, faites comme Charlotte P. !
« Je fais la promotion autour de moi de votre livre car il est l'explication de la terrible réalité dans laquelle nous « survivons », honnêtes citoyens français, abandonnés par la « Justice. » Charlotte P.
Et, si vous ne l'avez pas encore fait, vous pouvez bien sûr vous procurer ce livre en vous rendant ici (lien cliquable)
Avec tous mes remerciements pour votre aide,
Laurence Havel


Institut pour la Justice
Institut pour la Justice - 140 bis, rue de Rennes - 75006 Paris
www.institutpourlajustice.org

jeudi 25 juillet 2013

Numerus clausus: la problématique (1)


Est-ce que le numerus clausus est efficace ?
Simone Veil l'an 1971 a décidé que l'entrée en faculté de médecine serait régie par un numerus clausus et donc par un concours national d'entrée. Avant cette date chaque faculté établissait un nombre de places en deuxième année d'études médicales ce qui revenait à faire passer un concours d'entrée pour les étudiants s'inscrivant en première année de médecine.
Pour comprendre et évaluer l'efficacité du numerus clausus il faut le replacer dans son contexte. Un pays d'environ 65 millions d'habitants, comprenant des départements et territoires d'outre-mer et un maillage d'établissements hospitaliers publics et privés très denses mais de petite taille. L'assurance-maladie est obligatoire, elle est administrée conjointement par l'État et les syndicats de salariés et l'obtention du diplôme de docteur en médecine équivaut à un conventionnement automatique par la caisse d'assurance maladie de la résidence choisie par le médecin.
Dans ces conditions le nombre de places en deuxième année de médecine a toujours été un compromis entre une évaluation très approximative des besoins, les capacités d'enseignement de la faculté et de formation des hôpitaux universitaires et les inévitables interventions politiques dans un sens comme dans l'autre.
Par exemple en 1998 lors de la négociation de la convention médicale, le chef de cabinet de la ministre des affaires sociales nous annonçait tout de go :
« le numerus clausus est avant toute une bonne mesure de restriction de l'offre de soins et il conduira à moyen terme à une diminution des dépenses de soins. »
On peut mesurer combien cette prédiction énarchique s'est avérée erronée.
Pour répondre à la question posée, celle de l'efficacité du numerus clausus il faut définir des critères d'efficacité.
Le premier critère est celui de la qualité de la formation médicale et donc de la qualité des soins prodigués par les médecins. Cette qualité est mesurable elle comprend de nombreux critères et elle est aujourd'hui assez bien connue dans de nombreux pays, beaucoup moins en France ou les mesures de qualité du système de soins sont encore parcellaires, administratives et pour la plupart non diffusées.
Le deuxième critère est celui de l'efficacité sociale. Former des médecins en trop grand nombre représente un coût exorbitant compte tenu de la gratuité des études universitaires en France et à l'inverse ne pas former suffisamment de médecin entraîne une restriction délétère de l'offre qui est ensuite compensée par une importation de main-d'œuvre dont les critères de qualité sont incertains.

lundi 22 juillet 2013

e-medicine, toward the end of doctors

http://www.melasciences.com/

http://www.nytimes.com/2013/07/21/business/dissent-over-a-device-to-help-find-melanoma.html?nl=todaysheadlines&emc=edit_th_20130721


"In late 2011, the F.D.A. approved MelaFind for sale in the United States. But, given the concerns that general physicians not trained as skin experts might miss a skin cancer, the agency restricted the use of the device to dermatologists — and then only after the doctors had successfully completed a MelaFind training program. So far, Ms. Beqaj says, the company had sold about 150 of the devices, which cost about $10,000, in the United States and Germany.
Since health insurance does not currently cover the service, patients are paying $25 to $175 for the first mole evaluation and around $25 for subsequent moles, doctors say.
WHETHER or not MelaFind eventually gains traction among dermatologists, the device is nevertheless significant, said Dr. Hensin Tsao, the director of the melanoma and pigmented lesion center at Massachusetts General Hospital in Boston, because it introduces the idea of artificial intelligence in dermatology.
Unlike an X-ray or mammography device that requires a medical professional to read the images and identify abnormalities, Dr. Tsao said, MelaFind both captures images and analyzes the likelihood of melanoma. That extra intelligence, its accuracy notwithstanding, is bound to change doctors’ interactions with patients.
Dr. Tsao’s clinic is participating in a post-marketing study of MelaFind, financed by Mela Sciences. And he said he and his colleagues were thinking hard about how to develop a role for such new devices in informing physicians and patients.
“Until now, you trusted the doctor to make the decision,” Dr.  Tsao said. “Now you’ve got a three-way interaction. It’s a brand new paradigm.”"

A propos de la France, la méthode Coué du Président normal

La méthode Coué : une sorte d'autohypnose inventée par le psychologue et pharmacien Emile Coué dans les  années 1920.

Une personne malade qui croit fermement à sa guérison guérira, selon la théorie  de Coué.

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_Cou%C3%A9

http://www.methodecoue.com/

http://www.thierry-desjardins.fr/2013/07/hollande-chirac-le-dialogue-imaginaire/