samedi 4 mai 2013

Ultraviolence de la haine: quelle responsabilité individuelle?


Oui il y a un profil neurobiologique des ultraviolents

Ce sont des données validées résultats d'examens comparés d'imagerie cérébrale qui permettent d'associer (le mot est important) certaines caractéristiques anatomo-fonctionnelles à l’ultra-violence.
http://www.livescience.com/13083-criminals-brain-neuroscience-ethics.html

La civilisation joue ensuite le rôle de canal social d'expression. 


La responsabilité de l'environnement dans l'ontologie de l'individu est grande. Sa famille ses parents (on est en train semble t il d découvrir que le père des Tsarnaiev est loin d'être un pacifiste) son école au sens des enseignants et du contenu des valeurs enseignées vont jouer un rôle. Et la religion quelle qu'elle soit est un piler civilisationnel. Une religion qui prône le jihad ne peut pas produire des pacifistes et va donc sélectionner ces ultra-violents pour leur offrir un canal social d'expression. De la même façon quand la religion catholique a prôné l'éradication des Cathares il ne fallait pas s'attendre à de la mansuétude.

"L'homme est condamné à la liberté" 


La responsabilité de l'individu reste totale. Dans une société qui n'est plus groupale depuis des siècles et qui est devenue un immense réseau cette responsabilité est renforcée car l'individu fait un choix plus éclairé que quand il est dans un environnement tribal ou son univers se restreint a la dichotomie des bons et des méchants...

Les sociétés occidentales ont permis de diminuer la violence tendanciellement sur des siècles. 

Oui c'est exactement ce que ne disent pas les médias mais c'est quantitativement observable. Mais ce n'est pas le cas d'autres sociétés et l'explosion des migrations est en train de bouleverser les repères de valeurs à l’intérieur des sociétés occidentales qui sont la destination première des migrants. Dès lors des individus biologiquement  prédisposés que leur famille n'a pas éduqué à l'occidentale voire en rejet de nos valeurs et qui sont immergés par immigration dans ces sociétés de liberté et d'abondance sont très exactement dans les conditions les plus favorables pour choisir l’ultra-violence.
Nous l'avons vu avec tous les attentats terroristes, le cas Merah, les frères Tsarnaiev et ce n'est pas fini.
http://www.ted.com/talks/steven_pinker_on_the_myth_of_violence.html





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