mardi 3 mai 2011

Les investisseurs mesurent le risque dans les taux et les assureurs dans les primes...
















Les hommes politiques qui ont décrété l'euro mais refusé l'Europe fédérale pour conserver leurs pouvoir et leurs prébendes croyaient faire mentir l'économie. Une monnaie unique et des économies désarticulées, des marchés du travail hétérogènes, des lois divergentes, des avantages sociaux extravagants, des dettes souveraines structurelles bref un bric à brac qui est en train d'exploser devant nous.

















Les assureurs qui assurent le défaut de l'état émetteur d'obligations demandent pour des obligations grecques a atteint le 27 avril 2011 1489 euro pour 10 000 euro de montant soit quasiment 1500 par rapport à un maximum de 1999; c'est à dire que la Grèce fera défaut et l'anticipation c'est un hair cut de 10 000 - (1489 x 5) = 74,5%! regardez bien les banques qui détiennent de la dette grecque et calculez les provisions qu'elles vont passer dans les comptes... La BCE est certainement la banque qui en a le plus, mais je ne sais pas combien exactement...

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