mardi 1 février 2011

Europe: Un peloton de pays avec une dette à plus de 100% du PIB

In Europe growth will be impaired by sovereign debts above 100% of GDP

Nous nous dirigeons tout droit vers ce scénario. Les projets de finances en disent long sur la capacité politique à tackler la dette publique; selon toute vraisemblance ce qui va nous rapprocher de l'Italie c'est que la dette publique va frôler les 100 % du PIB alors que celle de l'Italie va frôler les 120% du PIB.
Comment se sortir de ce mauvais pas quand on est incapables de faire des économies dans les dépenses publiques?
Tout d'abord en essayant comme la FED de faire baisser les taux longs ou bien de les maintenir bas. On achète des obligations d'état, ce que la FED fait que la BCE a commencé à faire et ils vont allègrement continuer. Bien évidemment Cela remet de l'argent frais dans le circuit bancaire, facteur d'inflation car les banques avec cela vont acheter ce qui est susceptible de  s'apprécier le plus à savoir des matières premières...
Même scénario en UK et dans les PIGS!
Pendant que ce scénario se dessine les états en question font peu d'efforts de réforme structurelles. Chacun bricole dans son coin des réformes dont il espère qu'elles vont lui permettre de gagner les prochaines élections.L'Europe reste sans dynamique fiscale, sociale et légale ce qui freine une activité déjà atone. Il est essentiel de réfléchir à un Plus Petit Dénominateur Commun fiscal, social et légal en Europe. En quelque sorte le pacte de l'Euro qui nous fait cruellement défaut!
Bref la restructuration de la dette parait inévitable avec les conséquences qui en résulteront.
Le Fond de soutien parviendra -t-il à retarder cette échéance certainement. Nous passons grace à lui d'une situation critique à une situation chronique mais dans le même temps la dette a augmenté.
Après avoir assez bien géré la période critique le gouvernement de N Sarkozy butte sur la gestion de sortie de crise car il s e pose les mêmes problèmes qu'en 2007 en plus urgent mais il est maintenant  tétanisé par l'enjeu électoral.
Ce ne sont pas les marché s qui attendent un électrochoc c'est l'économie. En particulier le coût du travail qui doit être abaissé et les rigidités liées aux 35 heures qui doivent être supprimées. En cherchant une voie étroite entre les lobbies le gouvernement donne l'impression de passer à côté de l'essentiel pour lequel N Sarkozy a été élu: réformer profondément le pays. Or c'est maintenant bien clair tant que nos prélèvements obligatoires seront à 54% du PIB la croissance réelle sera très faible et la dette progressera.

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