samedi 18 septembre 2010

Comment le planisme étatique établit ses tarifs et détruit la valeur!

Nous vivons dans une société où l'économie de marché représente (valeur ajoutée des entreprises) 1218.2 / 1950.1 milliards € en 2008 soit 62,5 % du PIB français.
Les dépenses de soins sont au dessus de 10% du PIB soit 215 milliards € c'est à dire  215 / 1950.1 soit 11% du PIB et 215 / 1218.2 soit 17,6% de la valeur ajoutée des entreprises.

Dépense courante de santé en 2008 

 

Montant
(millions €)

Structure
(en %)

Montant
par pers. (en €)

Dépense pour les malades
190 140,81
88,4
2 965
Soins et biens médicaux
170 488,43
79,3
2 659
Soins aux personnes âgées en établissements
6 445,46
3,0
101
Aide aux malades
11 326,92
5,3
177
Subventions aux systèmes de soins
1 880,00
0,9
29
Dépenses de prévention
5 505,95
2,6
86
Dépenses en faveur du système de soins
8 678,42
4,0
135
Recherche
7 426,63
3,5
116
Formation
1 251,80
0,6
20
Coûts de gestion de santé
14 878,74
6,9
232
Double compte
- 4 162,75
- 1,9
- 65
Dépense courante de santé
215 041,17
100,0
3 354
Source : Eco-Santé France 2009,
d'après les Comptes nationaux de la santé, Drees


L'évolution des dépenses de soins est la suivante en pourcentage du PIB :

Evolution (en %) de la part de la dépense de soins et bien médicaux dans le PIB
Evolution des dépenses de soins: valeur 215 milliards € en 2008


Evolution des montants en valeurs relatives des différents postes de la dépense de soins et biens médicaux (100 = 1959)
Singulièrement ce que la sécu a permis c'est surtout le transport des patients: pendant ce temps les transports en commun se sont développés de manière très forte en France mais pas pour les patients apparemment et alors que le nombre d'automobiles a augmenté de 1959 à 2008.


Selon le Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (CCFA), le parc automobile hexagonal comptait 30.850.000 voitures particulières en circulation en 2009!

Si on y ajoute les véhicules utlitaires, ce chiffre grimpe à 37.212.000 unités. Concernant les voitures particulières, le taux de croissance de cette catégorie est désormais de 1 % par an.
Sauf à considérer qu'il s'agit d'une politique de redistribution sociale structurelle et non ciblée on ne peut donc expliquer cette dépense de transport en augmentation déraisonnable.