Les dépenses de soins sont au dessus de 10% du PIB soit 215 milliards € c'est à dire 215 / 1950.1 soit 11% du PIB et 215 / 1218.2 soit 17,6% de la valeur ajoutée des entreprises.
Dépense courante de santé en 2008
Montant | Structure | Montant | |
Dépense pour les malades | 190 140,81 | 88,4 | 2 965 |
Soins et biens médicaux | 170 488,43 | 79,3 | 2 659 |
Soins aux personnes âgées en établissements | 6 445,46 | 3,0 | 101 |
Aide aux malades | 11 326,92 | 5,3 | 177 |
Subventions aux systèmes de soins | 1 880,00 | 0,9 | 29 |
Dépenses de prévention | 5 505,95 | 2,6 | 86 |
Dépenses en faveur du système de soins | 8 678,42 | 4,0 | 135 |
Recherche | 7 426,63 | 3,5 | 116 |
Formation | 1 251,80 | 0,6 | 20 |
Coûts de gestion de santé | 14 878,74 | 6,9 | 232 |
Double compte | - 4 162,75 | - 1,9 | - 65 |
Dépense courante de santé | 215 041,17 | 100,0 | 3 354 |
Source : Eco-Santé France 2009,
d'après les Comptes nationaux de la santé, Drees
d'après les Comptes nationaux de la santé, Drees
L'évolution des dépenses de soins est la suivante en pourcentage du PIB :
Evolution des dépenses de soins: valeur 215 milliards € en 2008 |
Singulièrement ce que la sécu a permis c'est surtout le transport des patients: pendant ce temps les transports en commun se sont développés de manière très forte en France mais pas pour les patients apparemment et alors que le nombre d'automobiles a augmenté de 1959 à 2008. |
Selon le Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (CCFA), le parc automobile hexagonal comptait 30.850.000 voitures particulières en circulation en 2009!
Si on y ajoute les véhicules utlitaires, ce chiffre grimpe à 37.212.000 unités. Concernant les voitures particulières, le taux de croissance de cette catégorie est désormais de 1 % par an.Sauf à considérer qu'il s'agit d'une politique de redistribution sociale structurelle et non ciblée on ne peut donc expliquer cette dépense de transport en augmentation déraisonnable.
Les conséquences économiques et sociales de ces politiques culturelles de remboursement de transports divers a des citoyens électeurs par le tandems état partenaires sociaux a une conséquence il n'apparaît pas dans ces graphiques. Frédéric Bastia l'avait déjà envisagé dans son adage ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. Il s'agit des différents programmes de santé publique, de recherche, de soin coûteux qui n'ont pas pu voir le jour en raison de l'allocation des ressources vers des remboursements de transports qui n'ont pas lieu d'être c'est en général eu une conséquence qui n'est pas soulignée dans les critiques que l'on peut faire à la gestion de l'assurance maladie car nous n'avons pas l'habitude de réaliser que ce qui est fait dans un domaine ne peut l'être dans un autre domaine : la ressource est rare il faut donc la gérer avec parcimonie et avec adéquation.
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