lundi 24 mai 2010

Les verts, les solidaires et la génération suivante, une planète verte, et la dette?

Il est fascinant de constater combien les illusions que les médias répètent s'imposent peu à peu dans le cerveau des humains à rationalité limitée. Il n'est de jour sans qu'un Vert, un écolo militant ou un solidaire de toute nature n'affirme que notre génération est inconséquente car elle salit la planète cette terre que nous ne faisons qu'emprunter aux générations suivantes... Quel bon mot de Saint Ex! Quelle belle "cause" après la faillite du socialisme réel!
Oui mais voilà ces grands intellos directement issus des classes du marxisme fondamental de l'"éducation nationale" se bouchent les oreilles, ferment fort leurs yeux à l'évocation d'un legs beaucoup plus immédiat et douloureux celui de la dette publique. Autrement dit ce que nous avons emprunté aux autres humains plus cigales pour financer les frasques de notre démocratie parlementaire appelé état providence! Autrement dit un remboursement à faire par les générations suivantes et pas hypothétique celui là car réellement contracté et payé par les créditeurs.
Oui mais voilà certains altermondialistes épousent les vues de Mr Mélenchon qui a toujours professé que les états ne remboursaient jamais leurs dettes... Autrement dit ils font faillite ou dévaluent ou bien les deux. Mais cela ne dérange pas Mr Mélenchon et les altermondialistes qui ne jurent que par l'égalitarisme de gré ou de force. Pour autant ils veulent à tout prix nous enfoncer dans l'abîme des dettes.
1500 milliards d'euro et bientôt plus car nous ne faisons rien en France pour diminuer nos dépenses. Les mêmes Verts très soucieux des générations futures et de l'air qu'ils respireront ont proposé pendant les élections européennes un emprunt écolo de 1500 milliards d'euro à l'échelle européenne pour assainir l'air et l'eau, développer les énergies renouvelables et tout un tas d'autres projets planistes conçus par des fonctionnaires ou des idéologues. Il n'est venu à l'idée d'aucuns de ces avocats de l'endettement que si par malheur cet emprunt avait été contracté il aurait asséché les poches de nos enfants.
Bref les contradictions les plus grossières sont au coeur du discours politique et sur ce point le centre droit qui gouverne la France ne peut être épargné après la lamentable affaire de la taxe carbone.
En réalité la génération suivante est beaucoup plus menacée par la misère que par la pollution et encore moins par le changement climatique. Elle est beaucoup plus menacée par la dégradation de la situation économique que par celle des rivières. Qu'il faille mener les deux politiques est certainement souhaitable mais que les ayatollahs de l'écologie nous poussent plus encore dans le précipice de l'endettement en vertu de la nouvelle religion verte est un comble.
La première urgence est d'enrayer le déclin économique de la France; cela se fera en libérant le pays du tout état et des réglementations excessives qui entravent le travail, l'investissement et la recherche. Pour réussir à mieux combiner développement et écologie il ne faut pas brider le capitalisme, la recherche et l'entreprise, il faut au contraire les favoriser. Un seul exemple essentiel celui de l'énergie. C'est bien la recherche compétitive et concurrentielle qui va accoucher des nouveaux modes de captation et de production d'énergie. Pas les pétitionnaires du Larzac et les agitateurs anti OGM. Dans le solaire, l'éolien ou la pile à combustible des progrès extraordinaires se font et vont se faire dans les prochaines années. Nous allons vers des productions décentralisées alors que le réseau en place servira à basculer vers d'autres utilisateurs le surplus de production électrique local. Par ailleurs les possibilités de stockage de l'énergie électrique sont aujourd'hui très limitées et vont connaître des développements insoupçonnés. Ainsi c'est bien la santé économique d'un pays qui est le gage d'un développement respectueux de l'environnement. Nous ne sortirons pas de l'ère des énergies fossiles par des Grenelle de triste mémoire mais par des brevets et des réalisations industrielles, du travail et de la compétition. Notre pays plombé par une dépense publique extravagante est mal placé dans cette compétition. A l'effet d'éviction que la dépense publique exerce sur l'investissement privé il faut substituer une dépense publique efficace et modeste qui laisse aux innovateurs et aux entrepreneurs un espace économique et financier.

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