jeudi 20 novembre 2008

L'euro et le SME sont ils aussi forts qu'avant la crise?

Plusieurs données sont à considérer depuis cette crise. Premièrement l'euroland apparait encore plus hétérogène sur le plan économique car certains pays sont dans des situations de finances publiques saines même si la dette est élevée et d'autres sont à la dérive. Deuxièmement la politique de la BCE de taux neutres vient de s'inverser et nous sommes maintenant entrés dans une concurrence à la baisse avec la FED, bataille qui s'annonce perdue. Troisièmement la création de monnaie qui était soutenue dans l'Euroland risque s'accélérer dans les mois qui viennent en raison de l'intervention des états. Enfin plusieurs initiatives étatiques qui consistent à "sauver" des secteurs en difficulté vont en fait simplement retarder la chute de ces industries et priver les successeurs de ressources que le marché pourrait leur allouer. Exemple, les banques dont les difficultés sont inversement proportionnelles à la taille, small is beautiful and so small that they don't fail! Mais aussi l'industrie automobile qui en France n'est pas à la pointe de l'innovation. La liste devrait s'allonger.
C'est pourquoi il se pourrait bien que l'euro et le SME pâtissent de la crise sous la forme de tensions internes entre des pays qui pratiquent le sauve qui peut et surtout de difficultés à financer les dettes publiques. Un éclatement du SME s'accompagnerait d'une dévaluation très forte de la lire, de la peseta mais aussi du franc. A côté de cela plusieurs pays auparavant hostiles à l'euro manifestent un intérêt de plus en plus grand pour l'europarapluie! Le Royaume Uni en tête. Mais voilà la perfide Albion est en quasi faillite et Gordon Brown en a fait un nouveau pays socialiste, banques d'états, NHS, chute de l'immobilier...

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