mercredi 7 mai 2008

Environnement et signaux hormonaux

Cell signaling from a human modified environment: deleterious consequences?

L'air, l'eau, les aliments contiennent non seulement des éléments chimiques utilisables pour produire de l'énergie et édifier de la structure biologique (oxygène, H2O, nutriments et micronutriments) mais aussi des molécules signal qui renseigne l'organisme et produisent des adaptations métaboliques et physiologiques sur toutes les fonctions de l'organisme. En modifiant cet environnement de signalisation la chimie, la pharmacie et les transformations alimentaires ont produit des effets qui pour l'essentiel sont inconnus mais dont certains sont assurément délétères. De surcroît l'exposition du génome et de l'organisme tout entier à cette signalétique est pour notre génération beaucoup plus longue et plus intense que pour toutes les générations qui nous ont précédé provoquant un effet d'accumulation des actions signalisantes très marqué sur des organismes qui ont été très peu "conçus" pour des durées de vie aussi longue et dont on peut dire qu'après une procréation réussie le processus évolutif s'est "totalement désintéressé" ou presque...

Plusieurs pistes sont analysées pour expliquer ce qui est maintenant devenu évident, la prolongation de la vie dans notre environnement industriel a un prix: diabète, obésité, cancers hormonodépendants, maladies cardiovasculaires et dégénératives. Il est devenu aussi assez évident (mais encore faut-il le prouver et l'expliquer) que les substances chimiques présentes dans l'environnement ont une action puissante sur les organismes vivants donc toutes les nouvelles substances issues de la synthèse chimique humaine sont potentiellement actives. Il est aussi devenu évident que la toxicité directe mesurée par la mort ou des effets rapides sur la santé des animaux de laboratoire n'est pas le paradigme de l'évaluation des actions des substances chimiques déversées après utilisation ou volontairement dans l'environnement. Il est encore débattu mais pas nié que toute irradiation issue d'une même source et quelle que soit son intensité énergétique détériore les longues chaines d'acides nucléïque de manière itérative et parfois irréversible. Bref la médecine d'aujourd'hui est avant tout environnementale!

Dans cette optique les travaux vont bon train et le lobby pétrochimio-agro-industriel a du mal a bloquer les recherches car elles fusent de toutes parts dans le monde. Comme toujours certains ont déjà bien compris dans quel sens tournaient les aiguilles de la montre et financent la recherche environnementale principalement parce qu'ils portent des projets alternatifs énergétiques ou autres.

Les remèdes actuels? Ils sont simples! Fuir les environnements polluants massivement l'air et l'eau. Manger des alimenst entiers d'origine biologique ou fermière certaine et des poissons sauvages. Ne pas utiliser de produits chimiques pour quoi que ce soit et bien sur pas de cosmétiques non entièrement naturels, pas de médicaments pas d'hormones. Dépenser de l'énergie et maintenir ou renforcer son capital musculaire pour rédurie la glande adipeuse à sa fonction originelle et éviter la sarcopénie. Demain après l'ère du pétrole nous allons entrer dans une nouvelle ère du développement humain avec des prothèses cardiaques ou d'organes plus complexes comme le pancréas ou le foie et des greffes autologues rélisées par biotechnologie à partir de nos propres cellules. La vie sera prolongée avec une très bonne qualité de vie et beaucoup d'attention sera apportée à la conservation du cerveau et de son contenu car l'avenir de l'espèce est là: toujours avoir un temps d'avance et se développer. L'ère de la pollution chimique nous apparaitra alors comme une version de couleur claire des mineurs de charbon remonatnt du puits au siècle dernier. Il n'y aura pas la suie sur les visages mais un développelment interactif motrera les effets directs des phtalates des cosmétiques sur les récepteurs hormaonaux d'une cellule de sein et le lancement du programme de reproduction accéléré dans une cellule ayant un ADN anormal et incapable de déclencher l'apoptose par l'effet d'un résidu faible d'hormone de croissance issu d' la viande des animaux d'élevage...

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