Breast cancer and trans fat: the transfat food connection
Il est assez simple de comprendre que toutes les graisses végétales présentes dans les produits industriels (ceux qui ne pendent pas aux arbres ou bien ne poussent pas dans les potagers) et qui ne sont pas des huiles végétales vierges sont des graisses trans à moins que cela ne soit précisé comme suit:
"graisse végétale non hydrogénée".
Cela fait beaucoup. Ces acides gras nés de l'hydrogénation à haute température en présence de nickel des graisses végétales insaturées comme le colza, le soja, le palmiste, le tournesol sont plus solides à température ambiante et se conservent plus longtemps. Elles sont reconnues depuis au moins vingt ans pour leur capacité à favoriser l'athérome, l'inflammation, l'insulinorésistance et le cancer. On attend la réaction des autorités françaises! Surtout il est très difficile de savoir quels alimenst industriels en contiennent en raison du caractère fantaisiste des appellations autorisées: graisses végétales, graisses végétales modifiées, graisses végétales hydrogénées, graisse, acides gras, diglycérides etc...
Cette étude sur les acides gras trans et le ac,ncer du sein est une étude observationnelle (on suit une population et on observe en fonction des questionnaires alimentaires) et non interventionnelle (on donne A à la moitié de la population et B à l'autre moitié au hasard et on compare les taux de cancer du sein). Or les questionnaires alimentaires ont du mal à tracer certains nutriments comme les micronutriments ou bien justement les oméga3. Alors qu'en prenant les produits industriels on a un très bon marqueur des acides gras trans, du sel etc. Donc encore une fois attention car rééquilibrer naturellement notre apport en W3 au détriment des trans et des W6 est un objectif nutritionnel global qu'il convient de ne pas oublier même chez la femme (les femmes mangent mieux que les hommes en France et leur survivent de plusieurs années).
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