vendredi 11 janvier 2019

Gilets Jaunes





Ne pas évoquer l’état de la psychiatrie française, la « gratuité » des médicaments payé par les payeurs de taxes et l’extraordinaire dépendance vis-à-vis de tous les autres médicaments antibiotiques inhibiteurs de la pompe à protons dur éthique et autres, fait que ce constat est biaisé.


Oui il y a un prix démocratique à payer quand on s’assoit sur un résultat référendaire


Économie administrée

Flop. Si le trafic des cars Macron a augmenté, les opérateurs sont déficitaires et n'ont pas rempli les objectifs d'emplois fixés par la loi de 2015.

Parce que une loi ne peut pas décider du nombre d’emplois nécessaires à une économie de marché.

jeudi 10 janvier 2019

The true face of escrology aka the greens

https://www.contrepoints.org/2018/12/11/332164-la-tentation-humanicide-de-lecologisme?fbclid=IwAR3Ubg2_hadmo5NvdYoXUzKWsQn5Zf-pujpMsPs63zAD_a1f09EKHLd5hMwhttps://www.contrepoints.org/2018/12/11/332164-la-tentation-humanicide-de-lecologisme?fbclid=IwAR3Ubg2_hadmo5NvdYoXUzKWsQn5Zf-pujpMsPs63zAD_a1f09EKHLd5hMw

La tentation humanicide de l’écologismeClimate justice now By: Fibonacci Blue - CC BY 2.0
Il faut prendre l’écologisme au sérieux car cette idéologie porte des revendications totalitaires et humanicides plus radicales que n’importe laquelle de ses devancières. OPINION





Fascinante fécondité de l’esprit humain qui, au fil des siècles, ne cesse d’engendrer des théories et de nouvelles idéologies, plus fantaisistes les unes que les autres.
Fantaisistes, et souvent dangereuses ; l’histoire du XXe siècle d’abondance en témoigne. On l’oublie, mais le marxisme s’offrait à l’origine comme une théorie scientifique ; Marx prétendait décrire le fonctionnement de l’histoire et prédire —non préconiser — la révolution, la dictature du prolétariat puis l’avènement de la société sans classe, et finalement sans État.
Le marxisme en tant que science, cent fois réfuté depuis les travaux du socialiste critique Eduard Bernstein, mille fois réfuté par les faits, n’est plus revendiqué comme tel que par de petites sectes très locales.
La grande idéologie de notre temps est l’écologisme (au sens de l’écologie politique). Oh, rien de bien neuf. Le national-socialisme, également étayé de prétentions scientifiques, se revendiquait de sa proximité avec la nature ; ainsi la « brute aryenne » était-elle réputée plus « naturelle » et plus « saine » que sa nemesis, le marchand, le bourgeois, le Juif. Cette pseudo-science de pacotille fut rapidement balayée par le vent de l’Histoire, grand désinfectant de la raison.

L’ÉCOLOGIE ANTIHUMANISTE

Dans sa version contemporaine, l’écologisme naît d’une improbable matrice théorique, dans laquelle se mêlent l’hostilité à la technique (Jünger, Heidegger, Habermas), le malthusianisme (Thomas Malthus, auteur anti-humaniste à la charnière des XVIII et XIXe siècles) et ce que l’on appelle la deep ecology, ou écologie profonde (Hans Jonas, Paul Ehrlich), soit la conviction que l’homme est non seulement un danger pour l’homme, mais qu’il s’inscrit dans une relation foncièrement antagoniste avec la nature.
L’écologie contemporaine est un antihumanisme au sens strict. Au mieux, l’homme est perçu comme un danger et une nuisance à contenir ; au pire, comme un virus proliférant qu’il convient d’éradiquer. Ainsi l’écologisme rompt-il de façon radicale avec la tradition judéo-chrétienne, qui fait de l’homme le siège du sens et de la morale. La Torah — le Pentateuque de l’Ancien Testament — enjoignait les hommes à cesser de vénérer des arbres, tels des païens, pour comprendre qu’il n’y a de raison et de sens qu’en l’homme et dans la transcendance. Dès les années 60, s’imposait dans les cercles écologistes américains l’idée que nous ne sortirons de la « crise écologique » qu’en renonçant au postulat judéo-chrétien de la maîtrise de la nature par l’homme (Samuele Furfari retrace la généalogie de cette polémique dans son remarquable ouvrage Dieu, l’homme et la nature.)
Inutile de multiplier les considérations théoriques. Car notre thèse se laisse démontrer, très simplement, par les revendications des écologistes contemporains. Prenons-en deux exemples.

LE PROBLÈME, C’EST L’HOMME

Lors d’une conférence donnée en septembre 2018, l’astrophysicien Aurélien Barrau, membre du comité de direction du Centre de physique théorique de Grenoble-Alpes et du laboratoire d’excellence ENIGMASS, responsable du master de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble, membre du Comité national de la recherche scientifique (CNRS), expliquait que l’homme est une nuisance pour la nature, et que nos comportements destructeurs (pour la « macrofaune ») sont malheureusement inhérents, non seulement à ce que nous faisons, mais à ce que nous sommes.
Le problème est ontologique, selon M. Barrau. L’homme, explique notre physicien, est une créature faible, incapable de raisonner à « l’échelle collective », en somme un être maladif.
Il faut, par conséquent, des mesures politiques concrètes, coercitives, impopulaires, s’opposant à nos libertés individuelles. On ne peut plus faire autrement.
Terrible sentence ! Un régime qui supprime les libertés individuelles — se déplacer, se chauffer, se vêtir, entreprendre, circuler, créer, fonder une famille — n’est pas seulement « autoritaire ». Un tel régime est totalitaire au sens strict, visant à régenter la vie — la survie — des hommes jusque dans le moindre détail de leurs faits et gestes.

RENONCER À LA DÉMOCRATIE POUR LE BIEN DE LA PLANÈTE

Dans une interview à Libération datée du 29 juillet 2018, le climatologue François-Marie Bréon du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (IPSL), auteur au GIEC (organisme politique de l’ONU sur le climat) explique que nous devons impérativement renoncer au chauffage, au tourisme, fermer purement et simplement des pans entiers de nos économies, et finalement renoncer aux libertés individuelles et à la démocratie, toutes réalités incompatibles avec la lutte contre les émissions de CO2.
Encore ces mesures seront-elles insuffisantes, précise ce distingué climatologue. Car la seule mesure apte à préserver l’environnement serait de diviser l’humanité par dix. M. Bréon reste en défaut de préciser comment nous débarrasser des neuf dixièmes de l’humanité. C’est ce que je nomme la tentation humanicide de l’écologisme, parfaitement cohérente avec ses fondations théoriques.
Il faut prendre l’écologisme au sérieux. Non comme science, car l’écologie politique n’est pas plus scientifique que ne l’étaient le marxisme ou le national-socialisme.
Il faut prendre l’écologisme au sérieux car cette idéologie porte des revendications totalitaires et humanicides plus radicales que n’importe laquelle de ses devancières.

Telemedicine through telemetry




mardi 8 janvier 2019

The rate of killing during the Jewish Holocaust has been unprecedented


Les détails historiques révèlent le pouvoir monstrueux d'un État totalitaire

Le taux de meurtres pendant l'Holocauste Juif est sans précédent


"L’Holocauste est une démonstration sans précédent de la manière dont un appareil d'Etat efficace a été utilisé contre la population", conclut le Prof. Stone. "Il a atteint des sommets dans son impitoyable efficacité systémique. C’est à mon avis la leçon clé à tirer de l’Holocauste, et qui ne doit pas être oubliée ".



Historic details reveal the monstrous power of a totalitarian state



http://www.ami-universite-telaviv.com/index.php/2013-05-26-08-41-51/recherche/sciences-humaines-et/histoire/973-le-rythme-de-la-mort-pendant-l-holocauste-a-%C3%A9t%C3%A9-bien-pire-qu-on-ne-le-pensait,-d-apr%C3%A8s-une-%C3%A9tude-de-l-universit%C3%A9-de-tel-aviv?fbclid=IwAR0xZ7z1gv7GYqPEJg00cuCm53wm7NX0MKM0fWtLcXSY-IAvGzWqRMSBMOY


http://advances.sciencemag.org/content/advances/5/1/eaau7292.full.pdf

HL Mencken

H.L Mencken

- Tout problème compliqué a une réponse qui est claire, simple et fausse.

- C'est un péché de penser du mal des autres, mais c'est rarement une erreur.

- La bigamie consiste à avoir une femme en trop. La monogamie aussi d’ailleurs.

- Les seuls gens réellement heureux sont les femmes mariées et les hommes seuls.

- L’homme est inconsolable parce qu’il sait qu’il va mourir dans peu de temps, la femme est inconsolable parce quelle sait qu’elle est née il y a longtemps.

- Les hommes savent mieux organiser leur vie que les femmes : ils se marient plus tard et meurent plus tôt.

- Les hommes et les femmes sont au moins d'accord sur un point : ils n'ont aucune confiance dans les femmes.

- L’amour est le triomphe de l’imagination sur l’intelligence.

- La conscience est une belle-mère qui ne sort jamais de chez vous.

- Un professeur de grec est quelqu'un qui sait un peu de grec et rien d'autre.

- Le puritanisme est la crainte épouvantable que quelqu’un puisse être heureux quelque part.

- Une célébrité est une personne qui est connue de nombreuses personnes qu'elle est heureuse de ne pas connaître.

- Je ne crois qu'en une seule chose : la liberté. Mais je n'y crois pas assez pour l'imposer à tout un chacun.

- Il y a des politiciens qui, si leurs électeurs étaient cannibales, leur promettraient des missionnaires pour le dîner.

 - Quand on vole le gouvernement, le pire qu'il puisse advenir est qu'un certain nombre de coquins et de fainéants auront moins d'argent pour s'amuser qu'auparavant.

- L’État, ou pour rendre les choses plus concrètes, le gouvernement, se compose d’une bande de types exactement comme vous et moi. Ils n’ont, tout bien considéré, aucun talent particulier pour les affaires du gouvernement ; ils n’en ont que pour accéder à une fonction et la garder. Dans ce but, leur principal procédé consiste à chercher des groupes de gens qui courent désespérément après quelque chose qu’ils ne peuvent pas se procurer, et à promettre de le leur donner. Neuf fois sur dix, cette promesse ne vaut rien. La dixième fois, elle est tenue en pillant A afin de satisfaire B.

lundi 7 janvier 2019

Physicians density and healthcare expenses

The French Court of Auditors is not a scientific body and publishes no articles in economics journals. Too bad. Their statement about a positive correlation, in France, between physician density and healthcare expenses, is not evidence-based. It is also an example of an organization that goes beyond its only accounting skills. Its tweet is distressing from the point of view of scientific credibility and I will demonstrate that.

1 / The statement concerning correlation is scientifically nonsense. Let us look at the kind of proof! It is only maps...
https://www.ccomptes.fr/fr/documents/40737



ANY scientist knows that correlations are not evidence of causality. Rereading or reading this excellent synthesis will go down some maybe even at the CC! https://fr.wikipedia.org/wiki/Cum_hoc_ergo_propter_hoc

2 / In this case, an inverse causality can also explain the correlation. In a population with higher incomes the density of doctors increases. In a more solvent population (it can be by free treatment-CMU -Complémentaire -etc) the density increases. It is amazing that it is not even mentioned.

3 / This assertion is "limited" to "liberal" physicians. We know that there is no real private sector in France. The liberal physicians are paid civil servants with tariffs and the public physicians are salaried civil servants. If one wants to rely on serious arguments of the literature and not on a fantasized vision of the world of health (this vision which consists in saying that there would be a sector of "liberal" health professionals in France) one must compare with other countries. But all studies in the EU are comparisons between a real private sector (what is the sector of practitioners out of convention id est less than 1000 participants in France all in outpatient medicine) and the contracted sector id est where the payer is the state. And these comparisons are not in favour of correlations as evoked by the CC. For example this work (https://www.uni-salzburg.at/fileadmin/oracle_file_imports/1461242.PDF).






http://www.oecd.org/els/health-systems/35987490.pdf

On this table we see that many counter-examples undermine the correlation as causal evidence: Greece, the US, are at the antipodes of the expense and density ...


On this correlation of several countries, the hypothesis of a correlation and therefore of causality is unlikely given the low coefficient of correlation. Moreover, it is clear that if there is a correlation, it is for the poorly developed countries that is to say either with a low medical density or with low expenses (Mexico).




http://www.oecd.org/els/health-systems/35987490.pdf


4 / The CC ignores what highly specialized agencies have studied in detail about the care and non-health needs of populations. The OECD is extremely precise and factual in its work, which is very regular in the area of health care expenditure and population parameters. For example, and this has certainly not escaped the members of the CC, health expenditures in developed countries are not correlated to the densities of doctors ...


6 / Can we expect a decline in medical density to reduce healthcare costs? Probably not or a very weak one, this review of the literature demonstrates this.
"In the absence of more accurate information, it should be considered cautiously."


https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0168851008002789






La Cour des Comptes n'est pas un organisme scientifique et ne publie aucun article dans des revues d'économie. C'est dommage.  Les affirmations concernant une corrélation entre densité de médecins libéraux et dépenses de soin sont affligeantes du point de vue de la crédibilité scientifique et je vais le démontrer. Mais ces affirmations sont aussi un exemple d'un organisme qui dépasse ses compétences qui ne sont que comptables.
1/ L'assertion concernant la corrélation est scientifiquement un non sens. 
https://www.ccomptes.fr/fr/documents/40737

TOUT scientifique sait que les corrélations ne sont pas des preuves de causalité. Relire ou lire cet excellente synthèse descillera certains peut être même à la CC!  https://fr.wikipedia.org/wiki/Cum_hoc_ergo_propter_hoc
2/ Dans ce cas une causalité inverse peut aussi expliquer la corrélation. Dans une population à plus fort revenus la densité de médecins augmente. Dans une population plus solvable (cela peut être par la gratuité des soins-CMU -Complémentaire -etc) la densité augmente. Il est stupéfiant que cela ne soit même pas évoqué.
3/ Cette assertion est "limitée" aux PS libéraux. Or nous savons qu'il n'y a pas de reel secteur privé en France. Les PS libéraux sont des PS fonctionnaires payés à l'acte et les PS publics sont des fonctionnaires salariés. Si l'on veut s'appuyer sur des arguments sérieux de la littérature et non sur une vision fantasmée du monde de la santé (cette vison qui consiste à dire qu'il y aurait un secteur "libéral" ) il faut comparer avec d'autres pays. Mais toutes les études en UE sont des comparaisons entre un vrai secteur privé (ce qu'est le secteur de praticiens hors convention c'est à dire moins de 1000 particiens en France tous en médecine ambulatoire ) et le secteur conventionné c'est à dire où le payeur est l'état. Et ces comparaisons ne sont pas en faveur de corrélations telles qu'évoquées par la CC. Par exemple ce travail (https://www.uni-salzburg.at/fileadmin/oracle_file_imports/1461242.PDF).

http://www.oecd.org/els/health-systems/35987490.pdf 
Sur ce tableau on voit bien que de nombreux contre-exemples mettent à mal la corrélation comme preuve causale: la Grèce, les USA, sont aux antipodes de la dépense et de la densité...


Sur cette corrélation de plusieurs pays l'hypothèse d'une corrélation et donc d'une causalité est peu probable vu le faible coefficient de corrélation. De surcroit, on voit clairement que si relation de corrélation il y a, c'est pour les pays peu developpés c'est à dire soit avec une faible densité médicale soit avec des dépenses faibles (Mexique).
http://www.oecd.org/els/health-systems/35987490.pdf

4/ La CC ignore ce que des organismes très spécialisés ont étudié en détail au sujet des besoins de soins et non  de santé des populations. L'OCDE est extrêmment précis et factuel dans ses travaux qui sont très réguliers dans le domaine des dépenses de soins et des paramètres de des populations. Par exemple et cela n'a certainement pas échappé aux membres de la CC les dépenses de soins dans les pays développés ne sont pas corrélées aux densités de médecins...

6/ Dès lors peut on attendre d'une baisse de la densité médicale une baisse des dépenses de soins? Probablement pas ou alors une baisse très faible, ce travail de revue de la litérature le démontre.
"
 In the absence of more accurate information, measures encouraging physician supply limitation to contain costs should also be considered cautiously."
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0168851008002789


http://users.sussex.ac.uk/~grahamh/RM1web/Eight%20things%20you%20need%20to%20know%20about%20interpreting%20correlations.pdf