vendredi 5 août 2016

Interruption of statins in patients who took them previously: what consequences?


The recent paper by Bezin is all in this sentence:






"To that intent, we will need to access the full national SNIIRAM (Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie) database (66 million persons), which will give us the power to study more precisely the association between statin discontinuation and the occurrence of cardiovascular events or death."


France has a single payer system but access to data are the privilege of the state. It is a pity.




Bezin J, et al. Impact of a public media event on the use of statins in the French population. Arch Cardiovasc Dis (2016), http://dx.doi.org/10.1016/j.acvd.2016.05.002 

mercredi 3 août 2016

Hayek une des racines du Brexit



"Le libéralisme est scientifiquement supérieur au socialisme et surtout au marxisme que je qualifie de superstition. J'appelle superstition tout système où les individus imaginent qu'ils en savent plus qu'ils n'en connaissent en réalité. C'est pourquoi la plupart des intellectuels sont socialistes, ou plutôt constructivistes.
Etre constructiviste, c'est croire que l'on peut refaire le monde à partir d'un projet de société théorique. Telle est la grande erreur des socialistes. Ou plutôt, le socialisme est une erreur des intellectuels. Une erreur qui remonte à Descartes ! La France porte une responsabilité particulière dans cet esprit de géométrie plaqué sur la réalité.
La supériorité historique et scientifique du libéralisme, cela s'appelle « la supériorité de l'ordre spontané sur l'ordre décrété ». Exemple : les grandes institutions qui marchent bien n'ont été inventées par personne. La famille ou l'économie de marché sont des produits de l'ordre spontané. Aucun intellectuel n'a décidé un jour de créer une organisation qui devrait s'appeler le capitalisme ou l'économie de marché."

Friedrich von Hayek, philosophe et économiste britannique, prix Nobel d'économie 1974. 

mardi 2 août 2016

Les arbres des routes de France



 Lettre de Georges Pompidou, Président de la République Française 
A Jacques Chaban-Delmas, Premier Ministre, en date du 17 juillet 1970

Mon cher Premier Ministre,
J’ai eu, par le plus grand des hasards, communication d’une circulaire du Ministre de l’Equipement -Direction des routes et de la circulation routière- dont je vous fais parvenir photocopie. Cette circulaire, présentée comme un projet, a en fait déjà été communiquée à de nombreux fonctionnaires chargés de son application, puisque c’est par l’un d’eux que j’en ai appris l’existence.

Elle appelle de ma part deux réflexions : La première, c’est qu’alors que le Conseil des Ministres est parfois saisi de questions mineures telles que l’augmentation d’une indemnité versée à quelques fonctionnaires, des décisions importantes sont prises par les services centraux d’un ministère en dehors de tout contrôle gouvernemental ; la seconde, c’est que, bien que j’ai plusieurs fois exprimé en Conseil des Ministres ma volonté de sauvegarder « partout » les arbres, cette circulaire témoigne de la plus profonde indifférence à l’égard des souhaits du Président de la République.

Il en ressort, en effet, que l’abattage des arbres le long des routes deviendra systématique sous prétexte de sécurité. Il est à noter par contre que l’on n’envisage qu’avec beaucoup de prudence et à titre de simple étude, le déplacement des poteaux électriques ou télégraphiques.

C’est que là, il y a des administrations pour se défendre. Les arbres, eux, n’ont, semble-t-il, d’autres défenseurs que moi-même et il apparaît que cela ne compte pas. La France n’est pas faite uniquement pour permettre aux Français de circuler en voiture, et, quelle que soit l’importance des problèmes de sécurité routière, cela ne doit pas aboutir à défigurer son paysage.

D’ailleurs, une diminution durable des accidents de la circulation ne pourra résulter que de l’éducation des conducteurs, de l’instauration des règles simples et adaptées à la configuration de la route, alors que complication est recherchée comme à plaisir dans la signalisation sous toutes ses formes. Elle résultera également des règles moins lâches en matière d’alcoolémie, et je regrette à cet égard que le gouvernement se soit écarté de la position initialement retenue.

La sauvegarde des arbres plantés au bord des routes -et je pense en particulier aux magnifiques routes du Midi bordées de platanes- est essentielle pour la beauté de notre pays, pour la protection de la nature, pour la sauvegarde d’un milieu humain.

Je vous demande donc de faire rapporter la circulaire des Ponts et Chaussées et de donner des instructions précises au Ministre de l’Equipement pour que, sous divers prétextes (vieillissement des arbres, demandes de municipalités circonvenues et fermées à tout souci d’esthétique, problèmes financiers que posent l’entretien des arbres et l’abattage des branches mortes), on ne poursuive pas dans la pratique ce qui n’aurait été abandonné que dans le principe et pour me donner satisfaction d’apparence.

La vie moderne dans son cadre de béton, de bitume et de néon créera de plus en plus chez tous un besoin d’évasion, de nature et de beauté. L’autoroute sera utilisée pour les transports qui n’ont d’autre objet que la rapidité. La route, elle, doit redevenir pour l’automobiliste de la fin du vingtième siècle ce qu’était le chemin pour le piéton ou le cavalier : un itinéraire que l’on emprunte sans se hâter, en en profitant pour voir la France. Que l’on se garde donc de détruire systématiquement ce qui en fait la beauté !

Georges Pompidou

http://www.botanique-jardins-paysages.com/lettre-de-georges-pompidou/

lundi 1 août 2016

Régression organisée

http://graphics8.nytimes.com/packages/pdf/education/harvardexam.pdf

Il vaut mieux en être parfaitement averti

« L’Islam n’a jamais développé un équivalent à la protestation, à la liberté d’expression, à la paix et aux mouvements des droits humains de l'Ouest. Il n'a jamais développé une industrie de la protestation permanente. Et il a rarement, sinon jamais, combattu pour le droit des autres de mener leur propre mode de vie. Le fait est qu'il y a beaucoup de musulmans qui aspirent au pluralisme, à la tolérance et à la démocratie. Mais ils sont réduits au silence par la menace d’être châtiés par ceux qui contrôlent les espaces publics de l'Islam. Les «libéraux» de l'Islam sont réduits au silence par les amateurs de la guerre sainte, par les militants nationalistes, et par les clercs. Et, comme les poètes qui ont fui le mème meurtrier de Mahomet en 624 après JC, les «libéraux» islamiques ont été muselés pendant près de 1300 ans. Dans la bataille entre les mèmes au sein de la communauté Islamique, le libéralisme a toujours perdu. »
Howard Bloom, in The Mohammed Code