Pilule: Un superbe article de désinformation

Des "professeurs" de médecine français ont réussi l'exploit de parler de la contraception sans parler du tabac, de l'obésité et sans citer le % d'accidents veineux ou artériels liés à la pilule.
On comprend devant cette omerta que les femmes consultent pour changer de moyens contraceptifs mais peut être pourraient elles aussi éviter ces "professeurs"?

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/01/15/les-contraceptifs-hormonaux-exigent-plus-de-prevention_1817188_3232.html

Statins and the GDP



The Economist is right (as frequently); open data should be mandatory because public data are soon payed by tax payers. The other rational point is that open data also stimulates the GDP as new start up analyze data and improve the allocation of funds!

https://www.mastodonc.com/


http://www.economist.com/news/britain/21567980-how-scrutiny-freely-available-data-might-save-nhs-money-beggar-thy-neighbour

Open data en santé: qui en a peur?


Médicaments dangereux et scandales sanitaires : la France victime de la sous-exploitation des données du système de soins


 

Depuis la plainte de Marion Larat au sujet des contraceptifs hormonaux oraux combinés (CHOC) nous sommes entrés dans une nouvelle gestion de crise du médicament. Et la “découverte” par le public, mais pas par l’assurance maladie, que Diane 35, autorisée dans les cas d’acné, était prescrite comme contraceptif n’a pas arrangé les choses. Le déballage des données en pleine crise conduit d’une part au désordre et à la panique des politiques, d’autre part à la méfiance et au désarroi des femmes.

Ceci n’est pas surprenant : les affaires antérieures avaient bien mis en évidence l’opacité des procédures dans la surveillance du système de soins et l’absence d’accès aux données brutes en matière de pharmacovigilance ou même de consommation de biens et services médicaux.

Ainsi, il est impossible de connaître le nombre de boîtes de contraceptifs consommées par personne en France en 2011 ou 2012.  Il est certain que ces données brutes sont dans les ordinateurs de l’assurance maladie puisque cette délivrance se fait sur prescription et qu’elle donne dans certains cas droit à un remboursement soit par la sécu soit par les mutuelles. Mais à ce jour, et malgré une crise sans précédent, aucune donnée du Système National d'informations Inter Régions d'Assurance Maladie (SNIIRAM) n’a été divulguée.

Dans ce contexte il convient de ne pas accorder une grande confiance aux nombres et pourcentage avancés notamment par des « rapports » sortis à point nommé mais jamais publiés dans une revue à comité de lecture. Que penser en effet de celui, confidentiel, du CHU de Brest, qui fait état de morts liées à la prise de Diane 35, dont la presse, qui pourtant fait des gros titres sur le sujet de l’open data, s’est fait l’écho sans juger utile de le rendre consultable ?

Partager l’information est la base de la confiance. Maintenir une asymétrie d’information est suspect mais surtout entrave le processus de correction des causes de ces complications en cas d’effets secondaires des médicaments ou de biocides.

Or il faut rappeler que les complications graves des contraceptifs hormonaux oraux combinés (CHOC) sont rares et surviennent avec toutes les pilules combinées c’est à dire contenant un œstrogène. Seule la fréquence des complications cardio-vasculaires est en débat. Or pour mesurer un événement rare chacun comprend qu’il faut des séries très nombreuses et un reporting systématique et précis des complications et autres effets secondaires. Ce reporting est avant tout le résultat d’un enseignement de la pharmacovigilance mais aussi d’un dispositif qui permet de rétribuer ces déclarations par les soignants pour autant qu’elles soient complètes et précises.

Comment donc améliorer le dispositif de pharmacovigilance et éviter les déballages de crise ?

1      Les agences doivent être parfaitement transparentes sur les déclarations d’effets secondaires.

Ceci afin que les chercheurs puissent travailler régulièrement sur ce sujet en post marketing et sur la durée. En effet certaines complications sont parfaitement ignorées par des essais cliniques de courte durée. Par exemple les complications cardio-vasculaires des CHOC sont beaucoup plus fréquentes après 35 ans, chez les utilisatrices continues des pilules 3G et bien évidemment chez les fumeuses ou les obèses. D’autres complications ne sont reconnues que parce que de nouveau moyens diagnostiques apparaissent, c’est le cas des anomalies de la coagulation.

2      L’assurance maladie ne peut se soustraire plus longtemps à l’open data

L’assureur maladie est en situation de monopole en France mais nous n’en tirons même pas avantage à l’instar des pays nordiques pour avoir des statistiques de santé publique et de prévalence des maladies exhaustives, précises et ouvertes. Tous les obstacles et prétextes mis en place par la sécu ne sont en réalité que des moyens de faire durer un système qui est à son avantage dans les négociations avec l’Etat, les professionnels, les producteurs de biens et services médicaux ou les autres assureurs. Toutefois on peut douter que l’Etat soit en mesure de faire cesser cette situation très préjudiciable aux patients tant la culture de la rétention totale d’information est ancrée dans les pratiques.

3      Le régulateur du médicament doit disposer de procédures urgentes et les utiliser

Un exemple type de ce fonctionnement très lent est l’affaire du Médiatorâ. Mais il y en a d’autres, par exemple l’avertissement récent de la FDA sur le Stilnoxâ et tous les psychotropes contenant du Zolpidem (DCI) (http://www.fda.gov/Safety/MedWatch/SafetyInformation/SafetyAlertsforHumanMedicalProducts/ucm334738.htm). La FDA a demandé depuis le 10 janvier 2013  de diminuer de moitié les doses recommandées de Stilnoxâ notamment chez les femmes en raison de la persistance d’un effet le lendemain matin de la prise s’accompagnant d’un surcroît d’accidents de la circulation. Faut il attendre une plainte pour homicide lors d’un accident de la circulation pour réduire les doses et la durée de prescription (donc de remboursement) qui devrait être de 28 jours et s’avère être en moyenne de deux ans (http://ansm.sante.fr/content/download/38059/500324/version/2/file/Afssaps_Rapport-Benzodiazepines_Janvier_2012.pdf)?

4      Impliquer contractuellement la recherche scientifique dans la pharmacovigilance

La FDA qui agrège les données de plusieurs assureurs dans 52 Etats a des statistiques précises et à jour sur de nombreux sujets critiques de pharmacovigilance. C’est grâce à la transparence mais aussi au travail de recherche des universités américaines.
Les agences doivent réguler et non faire le travail de recherche ou de contrôle ce qui reviendrait à intervenir en permanence avec des moyens qu’elles n’ont pas. On comprendra que des enjeux de pouvoir font obstacle. Il faut aussi réfléchir à leur efficacité compte tenu des moyens déployés et d’une trop grande complexité organisationnelle. Ici le benchmarking est essentiel car de nombreux pays développés ont des systèmes performants.
En revanche nous avons des unités de recherche nombreuses, de qualité et financées par des fonds publics mais l’accès aux données est difficile voire impossible notamment auprès de l’assurance maladie. En effet les déclarations des centres de pharmacovigilance sont largement insuffisantes car elles sous estiment le risque en raison de la sous déclaration quantitative et qualitative et parfois l’ignorent si la complication n’est pas connue des soignants. Il faut que les unités de recherche puissent contractualiser avec les agences et accéder aux données du système de soins pour suivre au long cours la consommation médicamenteuse française. Actuellement cet effort de recherche est insuffisant. Par ailleurs pour être supportable économiquement cette recherche doit être coordonnée en Europe.

5      La formation des soignants doit être axée sur les complications évitables des procédures de soins

Il s’agit d’une véritable révolution cognitive et éducative. Penser que le soin peut être plus efficace, moins nocif en diminuant les moyens, voire en s’abstenant de certains traitements est assurément un changement radical dans un pays où la culture de la logique de moyens, le dépenser plus a remplacé le bon sens.

Cette libération est nécessaire et tout à fait fidèle au « primum non nocere ». A travers le désarroi et les drames de femmes atteintes de complications des pilules contraceptives on mesure le bénéfice potentiel de la libération des données afin d’éviter même une seule de ces complications. Par ailleurs les technologies informatiques d’anonymisation des données sont solides. C’est pourquoi l’open data de l’assurance maladie est une urgence de santé publique avec un excellent rapport bénéfice/risque (http://www.opendatasante.com/).

http://www.amazon.co.uk/exec/obidos/ASIN/0007350740/economistshop-21%20

Why statins are not the whole answer to atheroma



Fig. (1). Relative risk reduction of the primary endpoint in different statin trials and remaining cardiovascular risk. Green: primary prevention trials, red: secondary 
 prevention trials, orange: comparison between aggressive and moderate lipid-lowering.

 "Statins, for instance, lower the risk of heart attacks, and are prescribed to millions of adults all over the world. But there are several different sorts of statin. Because there is little commercial advantage to be gained by comparing the efficacy of the different varieties, no studies have done so in a useful way."http://www.economist.com/node/21563689



Current Pharmaceutical Design, 2011, 17, 861-870

Mariage normal: les questions auxquelles l'UMP ne répond pas

Dans le cadre d'une alternance que fera un président UMP à propos de la loi Taubira sur le mariage homo, la PMA et la GPA?
Abolition, jeu de la poule et du couteau, rodomontades verbales et pas de changement comme pour les 35 heures par exemple, union civile après abrogation de la loi Taubira?

Autre question: il y aura bien un fichage électronique des homos hommes et femmes mariés via le livret de famille spécifique...
La CNIL n'y voit aucun danger?

Si vous avez une réponse faites un commentaire.

Another Keynesian fallacy: wasteful healthcare spending is good for the economy

"Very clever application of radical Keynesian economics to health care"

"We see it with military spending too. GDP was barely negative in Q4 even though most other economic fundamentals were strong (and bode well for future growth). The main factor holding GDP back was a big drop in military spending. This is the type of Keynesian economics that conservatives tend to support, see all the election-year caterwauling about how cuts to military spending would kill jobs."


http://healthblog.ncpa.org/could-wasteful-health-care-spending-be-good-for-the-economy/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=HA#more-28708

Bachelot après son fiasco à la santé distille des conseils gay...

Franchement si j'étais homosexuel je serais dégouté par cette instrumentalisation clientéliste des uns et des autres.
Nous sommes bien dans le postmodernisme où les groupes, les communautés les lobbies font la politique "nazional"!
L'individu et sa liberté de conscience ils s'en moquent totalement.
Croire que l'état va sécuriser les couples homo c'est comme croire que l'état va enfin dépenser uniquement ce qu'il prélève et ne pas charger nos enfants d'un fardeau insoutenable.
Ce qui précarise les enfants ce n'est pas l'absence du mariage pour tous; c'est l'incurie des finances publiques.
http://www.europe-israel.org/2013/01/video-les-bachelot-ne-pas-etre-gay-friendly-a-paris-cest-comme-se-balader-en-israel-avec-un-uniforme-ss/

Avenant N°8 de la convention médicale: applicable au prix d'une bureaucratie gigantesque

Voici le texte de l'avenant.



http://www.csmf.org/upload/File/Conv_med/2012/avt_8_signe_comp_hono.pdf



C'est un texte tellement complexe et à tiroirs que TOUS les médecins pratiquant en secteur à honoraires libres peuvent se faire condamner...
Bravo aux "représentants" syndicaux des médecins, vous avez Messieurs beaucoup à apprendre des apparatchiks ouvriers de la CGT...
Pour contrôler l'application du texte qui, rappellons le, ne fera faire aucune économie à la sécu on va mettre en branle une bureaucratie gigantesque.
Il faut souligner que l'essentiel des compléments d'honoraires demandés ont une base économique:

  1.  tarifs décorrélés des coûts réels notamment en chirurgie, 
  2. écart des charges en fonction des régions: la location d'un bureau à Paris et à Mende...
  3. augmentation importante des charges fixes quelque soit le lieu d'installation: assurance professionnelle (entre 1000 et 2000 euro par mois), redevances aux cliniques, salaires des secrétaires et infirmières.

Résultats probables: un flicage intensifié qui va détériorer le climat de l'exercice libéral, une course à l'acte pour payer les charges, un passage aux honoraires non déclarés, une baisse du CA des médecins et donc des impôts et taxes, et surtout un surcoût pour la sécu que bien évidemment on ne connaîtra jamais.

lundi 28 janvier 2013

Stilnox et tous les produits au Zolpidem, changement des doses recommandées: est ce qu'en France on attend une plainte pour homicide au volant sous Stilnox ?


Recommended Doses

FDA has informed manufacturers that changes to the dosage recommendations for the use of zolpidem products should be made:
  • For women, dosing should be cut in half, from 10 mg to 5 mg for products containing the regular form of zolpidem (Ambien, Edluar, Zolpimist) and from 12.5 mg to 6.25 mg for zolpidem extended-release products (Ambien CR).
  • For men, the lower dose of 5 mg for immediate-release zolpidem and 6.25 mg for extended-release should be considered.
Intermezzo, a more recently approved drug containing zolpidem, is used when middle-of-the-night wakening is followed by difficulty returning to sleep and at least 4 hours remain available for sleep. The recommended dose for Intermezzo remains at 1.75 mg for women and 3.5 mg for men.
FDA is evaluating the risk of next-day impairment with other insomnia drugs, both prescription and over-the-counter (OTC) drugs.

je compare:

Posologie

Dose
Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
La posologie habituelle chez l'adulte est de 1 comprimé à 10 mg par jour.
STILNOX agit rapidement, la prise doit avoir lieu immédiatement avant le coucher au lit.
Sujets âgés ou fragilisés
Les sujets âgés ou fragilisés étant particulièrement sensibles aux effets du zolpidem, la posologie recommandée dans cette population est de 5 mg (soit ½ comprimé).
Insuffisants hépatiques
L'élimination et le métabolisme du zolpidem étant diminués en cas d'insuffisance hépatique, le traitement doit être initié chez ces patients à la posologie de 5 mg par jour, en prêtant une attention particulière chez les sujets âgés.
Dans tous les cas, la posologie ne doit pas dépasser 10 mg par jour.
La tolérance et l'efficacité du zolpidem n'a pas été démontrée chez les patients de moins de 18 ans. Par conséquent, le zolpidem ne doit pas être prescrit à cette population (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
STILNOX peut être prescrit, soit de façon continue, soit à la demande, selon la symptomatologie du patient.
Durée
Le traitement doit être aussi bref que possible, de quelques jours à 4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
La durée du traitement doit être présentée au patient :
·         2 à 5 jours en cas d'insomnie occasionnelle (comme par exemple lors d'un voyage),
·         2 à 3 semaines en cas d'insomnie transitoire (comme lors de la survenue d'un événement grave).
Les traitements très brefs ne nécessitent pas d'arrêt progressif.
Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci impose des évaluations précises et répétées de l'état du patient.


Most Widely Used Sleep Drug

Zolpidem—which has been on the market for nearly 20 years—is by far the most widely used active ingredient in prescription sleep medications, says Ronald Farkas, M.D., Ph.D., a medical team leader in FDA’s neurology products division. About 9 million patients received products containing zolpidem from retail pharmacies in 2011.
FDA's Adverse Event Reporting System has logged approximately 700 reports of zolpidem use and impaired driving ability and/or traffic accidents. However, FDA cannot be certain that those incidents are conclusively linked to zolpidem. Many of those reports lacked important information, such as the dose of zolpidem and the time at which it was taken, the time of the accident, and whether alcohol or other drugs had also been used.
"We have had longstanding concern about sleep medications and driving. However, only recently have data from clinical trials and specialized driving simulation studies become available that enabled FDA to better establish the risk of driving impairment and to make new recommendations about dosing," Farkas says.


Durée du traitement 28 jours.
Au delà addiction très probable comme avec toutes les benzodiazépines. Ce produit est considéré comme stupéfiant dans certains pays...
Devise:
"Je ne conduis aucun engin même pas une bicyclette , je ne monte pas sur une échelle je ne fais aucun bricolage avec des outils dangereux (perceuse ...) le mâtin après prise de Stilnox la veille ."


Mais il y a plus:

Quelques chiffres
 22 benzodiazépines ou apparentées sont commercialisées en France en 2011 ;
 134 millions de boîtes vendues en 2010 dont 50,2 % d’anxiolytiques et 37,6 % d’hypnotiques ;
 183 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2010, soit 0,7 % du montant total des ventes de médicaments
en France ;
 En 2010, 20 % de la population française a consommé au moins une fois une benzodiazépine
ou apparentée ;
 60 % des consommateurs de benzodiazépines ou apparentées sont des femmes ;
 Le temps de traitement médian est de 7 mois pour une benzodiazépine anxiolytique et hypnotique 
ou apparentée ;

 Environ la moitié des sujets traités par une benzodiazépine anxiolytique et hypnotique le sont plus
de 2 ans (avec ou sans interruption de traitement) ;
 Environ la moitié des patients sous benzodiazépine hypnotique (ou apparentée) ou anxiolytique
ne bénéficie que d’une seule délivrance/prescription.
Bon et la sécu continue à rembourser?
Oui.
C'est certainement de la faute des trusts pharmaceutiques et des médecins?
Hum si la sécu  arrêtait le remboursement à 28 jours?
La santé publique serait améliorée?
Oui.
C'est absolument grave d'intoxiquer GRATUITEMENT les malades.
Oui intoxiquer car il y a encore plus grave:




Benzodiazépines et démence
L’Afssaps examine actuellement le lien entre benzodiazépines, démences dont la maladie d’Alzheimer
suggéré par plusieurs études. [14-22].
Les troubles de la mémoire ont un effet indésirable bien connu des traitements par benzodiazépines.
Plusieurs études ont tenté d’évaluer le risque d’altération de la fonction cognitive voire d’apparition d’une démence et son association à l’exposition aux benzodiazépines. Dix études publiées ont été retenues et les résultats ne sont pas concordants. Cinq études concluent à une association, une étude retrouve un
effet protecteur des benzodiazépines sur l’apparition d’une démence et quatre ne retrouvent pas d’association ou ne permettent pas de la mettre en évidence pour des raisons statistiques. Le tableau ci-dessous répertorie ces études.

Auteur Journal Date

Association positive
Wu et al. (Taïwan) [14] Am J of Geriatric Psychiatry 2010
Wu et al. (Taïwan) [15] Am J of Geriatric Psychiatry 2009
Lagnaoui et al. (France) [16] J of Clin Epidem 2002
Paterniti et al. (France) [17] J of Clin Psychopharm 2002
Gallacher et al (Royaume Uni) [18] J Epidemiol Community Health 2011

Pas d’association
Lagnaoui et al. (France) [19] Age and ageing 2009
Allard et al. (France) [20] Intern J of Geriatric Psy 2003
Hanlon et al. (USA) [21] Clin Pharmacol and Therap 1998
Dealberto et al. (USA) [22] Intern J of Geriatric Psy 1997

Association protectrice
Fastbom et al. (Suède) [23] Alzheimer disease and associated disorders 1998

Et les accidents de la route?


Benzodiazépines et conduite automobile
Le lien entre la consommation de benzodiazépines et la survenue d’accidents de la route a été largement 
investigué lors de diverses études internationales [24]. L’augmentation du risque d’accidents par les benzodiazépines 
est démontrée aussi bien chez le sujet âgé que chez des conducteurs plus jeunes. 


En France, 
un pictogramme indiquant le niveau de risque (classification à trois niveaux) est apposé sur le conditionnement 
externe des médicaments susceptibles « d’altérer les capacités à conduire un véhicule ». Tous 
les médicaments de la famille des benzodiazépines relèvent des niveaux de risque les plus élevés de 
cette classification mise en oeuvre par l’Afssaps (niveaux 2 et 3 ; cf. annexe V).














La pertinence de ce classement a été confirmée, lors d’une importante étude pharmaco-épidémiologique 
soutenue par l’Afssaps [25-27], mettant en regard les données recueillies par les forces de l’ordre sur les 
accidents de la circulation avec celles de remboursement des médicaments de l’Assurance Maladie (SNIIRAM).


À partir d’un échantillon de 3 843 conducteurs exposés aux benzodiazépines et apparentées, il a été mis 
en évidence une augmentation hautement significative du risque d’accident (OR = 1,20 [1,10-1,31] p < 0,0001), 
après ajustement sur le sexe, la catégorie socioprofessionnelle, la classe d’âge et d’autres facteurs de 
risque (heure et localisation de l’accident, type de véhicule, gravité des blessures, alcool, prise d’autres 
médicaments potentiellement dangereux…).


De plus, cette étude comparant les conducteurs responsables 
aux conducteurs non-responsables, a permis d’estimer à 1,03 % la part attribuable aux benzodiazépines 
de l’ensemble des accidents de la route survenant en France.









Mais bien sur on reporte à plus tard...
L’Agence prévoit ainsi d’organiser courant 2012 une réunion scientifique visant à débattre des mesures les plus adaptées pour limiter les risques liés à la consommation de benzodiazépines et à proposer des 
études permettant d’étudier et prendre en compte le risque potentiel de démence, dont la maladie 

d’Alzheimer, associé à la consommation de benzodiazépines.


http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/1bd6b70dcefdfed1be3f3837ec3abb05.pdf


"Conclusions In this prospective population based study, new use of
benzodiazepines was associated with increased risk of dementia. The
result was robust in pooled analyses across cohorts of new users of
benzodiazepines throughout the study and in a complementary
case-control study. Considering the extent to which benzodiazepines
are prescribed and the number of potential adverse effects of this drug
class in the general population, indiscriminate widespread use should
be cautioned against."








http://ansm.sante.fr/content/download/38059/500324/version/2/file/Afssaps_Rapport-Benzodiazepines_Janvier_2012.pdf



Medicaid réduit légèrement la mortalité/ Medicaid extension slightly reduces mortality

http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMsa1202099


Images intégrées 1




Figure 1. Unadjusted Mortality and Rates of Medicaid Coverage among

Nonelderly Adults before and after State Medicaid Expansions (1997–2007).

The vertical line represents the year during which the Medicaid expansions

were implemented, meaning that year 1 was the first full year after the expansions

(2002 for Arizona and New York and 2003 for Maine). In unadjusted

models, the expansions were associated with a significant decrease in all-cause

mortality in expansion states, as compared with control states (−25.4 deaths

per 100,000 population; 95% confidence interval [CI], −46.0 to −4.8; P = 0.02)

(Panel A) and a significant increase in Medicaid coverage (by 2.2 percentage

points; 95% CI, 0.7 to 3.7; P = 0.01) (Panel B). Data for adults between the ages

of 20 and 64 years are included in Panel A and data for those between the

ages of 19 and 64 years in Panel B, owing to differences in the two data sets.

The truth is that Medicaid is probably the only program which deserves tax money.