jeudi 16 décembre 2010

La dette US!

Intéressant les français en détiennent peu et ont été acheteurs net de T bonds depuis 2009... Il s'agit bien sur de ZinZins.

mercredi 15 décembre 2010

Obliger un individu à s'assurer pour les soins médicaux: est-ce constitutionnel?

Bien évidemment cette question ne se pose pas en France....
http://www.nationaljournal.com/njonline/health-law-not-a-sure-bet-in-court-20100326?mrefid=site_search
C'est assez simple en réalité l'obligation de s'assurer enfreint la Constitution a dit un premier juge. Mais en réalité c'est plus complexe et la Cour Suprême sera l'ultime juge... Avant les prochaines élections.

De l'art de dépenser en faisant comme si on se l'interdisait!

Dans ce texte écrit par des économistes keynésiens on peut lire que finalement la limite à l'endettement public que le Président veut faire inscrire dans la Constitution est une bonne chose... A condition que cela ne soit pas une limite car les limites depuis 68 on n'en veut plus en France. Donc on va inscrire quelque chose de très compliqué et de très facilement contournable. Ouf les french keynésiens (appelés dépensiers) peuvent souffler la dépense publique va continuer. La boucle est bouclée car on n'entend plus parler du projet présidentiel et d'autre part il n'y a plus qu'une seule chose qui arrêtera la dette: la faillite.
http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/020560945025-pour-une-regle-budgetaire-organique.htm

dimanche 12 décembre 2010

Eurobonds and the future of Europe

Are Eurobonds the magic weapon of Europe crisis?
Issuance of Eurobonds will be the same process as the launching of Euro. Without a smallest common fiscal and social denominator between the european countries it will not solve the problem. It will only delay the solution at the expenses of savers mainly Germany, and other countries with prudent fiscal policies. How could it be possible that our politicians don't understand that investors through markets are very well aware of that ! 
 The answer is obviously no!

Histoire de l'occupation

"Le régime économique de ces dernières années faisait apparaître les mêmes imperfections et les mêmes contradictions que le régime politique : sur le plan parlementaire, apparence de liberté. Sur le plan de la production et des échanges, apparence de libéralisme, mais, en fait, asservissement aux puissances d'argent et recours de plus en plus large aux interventions de l'État.

Cette dégradation du libéralisme économique s'explique d'ailleurs aisément.


La libre concurrence était, à la fois, le ressort et le régulateur du régime libéral. Le jour où les coalitions et les trusts brisèrent ce mécanisme essentiel, la production et les prix furent livrés, sans défense, à l'esprit de lucre et de spéculation
.

Ainsi se déroulait ce spectacle révoltant de millions d'hommes manquant du nécessaire en face de stocks invendus et même détruits dans le seul dessein de soutenir le cours des matières premières. Ainsi s'annonçait la crise mondiale.

Devant la faillite universelle de l'économie libérale, presque tous les peuples se sont engagés dans la voie d'une économie nouvelle
. Nous devons nous y engager à notre tour et, par notre énergie et notre foi, regagner le temps perdu.

Deux principes essentiels nous guideront : l'économie doit être organisée et contrôlée. La coordination par l'État des activités privées doit briser la puissance des trusts et leur pouvoir de corruption. Bien loin donc de brider l'initiative individuelle, l'économie doit la libérer de ses entraves actuelles en la subordonnant à l'intérêt national
. La monnaie doit être au service de l'économie, elle doit permettre le plein essor de la production, dans la stabilité des prix et des salaires.

Une monnaie saine est, avant tout, une monnaie qui permet de satisfaire aux besoins des hommes. Notre nouveau système monétaire ne devra donc affecter l'or qu'à la garantie des règlements extérieurs. Il mesurera la circulation intérieure aux nécessités de la production.


Un tel système implique un double contrôle : sur le plan international, contrôle du commerce extérieur et des changes pour subordonner aux nécessités nationales l'emploi des signes monétaires sur les marchés étrangers ; sur le plan intérieur, contrôle vigilant de la consommation et des prix, afin de maîtriser le pouvoir d'achat de la monnaie, d'empêcher les dépenses excessives et d'apporter plus de justice dans la répartition des produits.


Ce système ne porte aucune atteinte à la liberté des hommes, si ce n'est à la liberté de ceux qui spéculent, soit par intérêt personnel, soit par intérêt politique
.

Il n'est conçu qu'en fonction de l'intérêt national. Il devra, dans les dures épreuves que nous traversons, s'exercer avec une entière rigueur."


Philippe Pétain discours du 11octobre 1940.