L'actualité dans la presse française révèle des perles de pensée à sens unique.
Quand Bush était au pouvoir tout mort en Irak lui était implicitement ou explicitement imputé. Maintenant on ne parle plus que d'attentats qui sont laissés ostensiblement anonymes. 100 morts des centaines de blessés annonce la presse: qui a tué? Pas de réponse.
Chavez le très marxiste Président du Vénézuela augmente son budget personnel de plus de 600% et le Monde le rapporte avec en sous titre 60 000 euro de blanchisserie. J'avais déjà remarqué le blanc immaculé des chemises du Président. Mais en conclusion de l'article on met en exergue le fait qu'il donne sur ce budget de l'argent à des assoc sociales. Un tyran communiste? Non un bienfaiteur du peuple. Et toute la gauche applaudit comme au bon vieux temps des magasins de la nomenklaturaen URSS.
L'ONU sort un rapport qui renvoit très habilement dos à dos Israël et le Hamas (c'est un juif britannique qui est le chairman de la commisssion) au sujet des exactions qui auraient été commises pendant la guerre de Gaza. Mais la presse de gauche comme du centre ne retient que la mise encause israélienne, comme France Inter d'ailleurs.
Le show biz est content sa loi Hadopi est adoptée. On ne plaisante pas avec les droits d'auteur même ceux qui résultent d'une oeuvre liberticide, fasciste, antiféminine ou antijuive comme certaines chansons de "rap". Mais les mêmes hurlent contre les profits des brevets de sinventeurs de médicaments qui devraient être supprimés pour que tous aient enfin accès à la médecine d'état soviétique et que seuls quelques privilégiés puissent se faire soigner! Car sans brevet pas de recherche efficiente et donc pas de nouvelles molécules. Qu'importe puisqu'on a les lendemains qui chantent et que la SACEM engrange les royalties.
C'est fou ce que le grand emprunt (on ne sait pas de combien) attire les manants. Même ceux qui reconnaissent l'abîme de la dette publique y vont de leur couplet. Dès que les pièces miroitent les avis s'adaptent. Mais la dette elle augmentera.
Il y a beaucoup d'autres visions à sens unique dans ce pays, cela s'appelle le déclin.