samedi 18 juillet 2009

A(H1N1) and the financial crisis

State budget is severely damaged by the financial crisis, in european countries. Consequently it is mandatory to evaluate the appropriatness of public spending in swine flu vaccination. It is more urgent than in better economic times. France engaged recently on a 1 billion spending for purchasing 94 million swine flu vaccine doses. It is about 1% of our health care cost. If following this policy EU could spend 10 billion at least for the vaccination program in the next months. This amount will not be available for other important public health issues. At the present time our plans are only based on expectations about the severity of the pandemic. That is the reason why a very solid statistics of both morbidity and mortality of the A(H1N1)is needed with detailed structure of risk. Online sharing of the data and methodological improvments to avoid big flaws must be encouraged. The challenge is not to show that we do some thing about the flu, it is clearly to spend money very carefully but with a very limited period of time to decide about the targets. In this perspective the risk of conflict of interest is great as both politicians and firms favor spending money even inappropriatly. Prevention and preventive care are of two kinds:
-those about diet, exercise and avoiding bad habits whose cost is mostly carried on by individuals
-those where a medical intervention is needed.
In the second category of policy efficiency is not mandatory, costs could be very high and secondary effects are not null. It is our responsability to look after scientific research about flu, best prevention based strategy and the role of vaccination in this setting.

H1N1, les faits. Facts about H1N1

6 Juillet 2009
94 512 cas dans le monde selon l'OMS. Compte tenu de la sous déclaration il est probable qu'il y en ait le double ou plus. Le nombre de morts est plus exact car la sous déclaration est faible en raison des recherches faites avant le décès en milieu hospitalier: 429 soit 429/94512 = 4,5 pour mille (0,45%). Si l'on tient compte de la sous déclaration nous sommes aux alentours de 2 pour mille de mortalité (0,2%).
C'est une mortalité qui se rapproche pour l'instant de celle d'une grippe banale dite saisonnière au cours de laquelle 30 000 à 50 000 morts/an (36171 retenu par le CDC) sont rapportées aux USA en rapport avec l'infection virale.
En réalité nos connaissances sont assez floues pour des raisons tout à la fois méthodologiques et fondamentales:
-un insuffisant respiratoire grave décède porteur du H1N1 quelle est l'imputabilité?
-plus la pandémie progresse plus le nombre de déclarations est sous estimé car il y a beaucoup de cas et les responsables n'envoient pas les papiers de déclaration
-plus la pandémie progresse plus on recherche le virus chez les hospitalisés en raison de la popularisation du sujet dans la presse et surtout grace à la presse médicale électronique.


Mes recommendations restent identiques:
-vérifiez le niveau de production de vitamine D de votre corps
-évitez toute agression du système immunitaire par les entrants aériens et alimentaires
-abaissez de manière phasique votre niveau de stress
-augmentez l'apport en fruits et légumes crus
-vérifiez le niveau d'apport en acides gras oméga 3 longue chaîne (essentiellement EPA/DHA)
-augmentez les apports en W3 par rapport aux W6 et si vous avez des pathologies chroniques vérifiez le niveau d'inflammation par la CRP us
-soyez respectueux de votre flore intestinale en particulier rétablissez rapidement le bon fonctionnement de l'intestin en cas d'intoxication alimentaire par deux à trois semaines d'alimentation saine et riche en pré et probiotiques
-faites de l'activité physique en alternant endurance et résistance.

Références

2/Assessing the severity of the novel influenza A/H1N1 pandemic
Tini Garske, Judith Legrand, Christl A Donnelly, Helen Ward, Simon Cauchemez, Christophe Fraser, Neil M Ferguson, and Azra C Ghani
BMJ 2009 339: b2840.
3/Wilson N, Baker MG. The emerging influenza pandemic:estimating the case fatality ratio. Euro Surveill. 2009;14(26):pii=19255. Available online:http://www.eurosurveillance.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=19255
4/http://www.bmj.com/cgi/eletters/339/jul14_3/b2840#217037

lundi 13 juillet 2009

Salaires des patrons dans l'entreprise. Salaries: state and the law

On entend aujourd'hui la volonté affichée de la part de certains politiques:
"Il faut plafonner les salaires des patrons."
Mélenchon et la CES sont pour un écart maximum de 20!
Cette opinion est extrêmement grave car elle correspond à la nationalisation totale de l'économie, c'est déposséder le conseil d'administration et les actionnaires de leur bien.
La seule conséquence de ces initiatives sera la suivante:
délocalisation et très rapidement car la crise financière est une fenêtre qui ne durera pas.
Et ce que certains à gauche appelent une convergence des productifs contre la convergence des financiers cupides est tout simplement une arnaque avec de nombreux idiots utiles.
La finance et ses innovations sont indispensables au développement global de l'économie. C'est la finance qui a permis le développement de l'économie et des grands projets à l'échelle locale ou globale. Les causes de la crise financière, essentiellement le creusement d'une dette globale abyssale, n'est pas en rapport avec les échelles de salaires. Au contraire la sortie de crise ne peut se faire sans de puissants incentives économiques à tous les niveaux. La dette par contre ne peut être combattue sans création de valeur. Il est urgent, non pas de créer de la monnaie mais purger les dettes avec des fonds quelle que soit leur origine. Le salaire des patrons doit rester une affaire de l'entreprise et à ce sujet la démocratie d'entreprise notamment dans les grandes entreprises doit mieux fonctionner ou fonctionner tout court.