mardi 21 octobre 2008

Energie: c'est le progrès scientifique et technique qui va permettre le décollage des alternatives aux hydrocarbures

Ce qui est intéressant c'est que personne ne sait quel scénario va être retenu par les marchés, les consommateurs et nos sociétés en général; ce qui est sur c'est que le processus s'intensifie car les entrepreneurs sont là et ne veulent pas perdre d'argent. C'est notre garantie la plus sure!

http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/10/21/l-europe-mise-1-milliard-d-euros-sur-l-hydrogene_1109312_3244.html

Hélion
Compagnie européenne des technologies de l'hydrogène

Relance keynésienne: le nouvel opium des politiques!

Maintenant que la récession est certaine et probablement durable, les politiques européens et US encore sous l'euphorie de leur interventionisme tardif s'emploient à justifier encore plus d'intervention et encore plus de dettes. Il faut relancer l'économie entend-on en France comme aux USA. Et pour cela pas de réforme structurelle, pas d'amélioration de la liberté d'entreprendre, pas de diminution des charges qui pèsent sur le travail, non! Plutôt de l'argent venant de l'état qui n'en a pas mais va l'emprunter. Il faut donc creuser les déficits! C'est tellement facile. Nous assistons donc à un scénario incroyable. Les dirigeants politiques très prompts a demander la démission des patrons de banque pour cause de pertes sont en train de creuser un trou gigantesque dans les finances publiques sans en tirer les conséquences pour eux mêmes! Comment la démocratie peut elle fonctionner dans un tel état de négation de la réalité? Très mal, bien sur.
Revenons en à cette récession. Dans ce contexte c'est d'abord des changements structurels accélérés qu'il faut faire voter et appliquer. Tout d'abord libérer le travail et pas seulement le dimanche mais toute l'année en abrogeant purement et simplement la loi des 35 heures qui continue à faire des ravages notamment dans le système public. Ensuite c'est l'urgence des économies de fonctionnement de l'état qui doit être au premier rang avec la fermeture des sites hospitaliers de petite taille et de grande dangerosité de même que celle de certains CHU. Sur le plan du financement de la sécurité sociale il faut d'urgence passer à un financement par l'impôt tant la charge sur les salaires est un frein économique majeur. Enfin l'amaigrissement de l'état doit être plus fort et plus rapide. Le nombre de fonctionnaires (dépenses de fonctionnement) doit baisser dans des proportions proportionnelles à la gravité de la crise.
Ainsi des marges de manoeuvre peuvent être dégagées non pas pour faire du social comme avec le RSA mais pour investir, en particulier en direction des entreprises de petite taille.  Car nous avons quelques atouts dans cette crise en particulier l'endettement des français qui est modéré et les pertes de nos banques qui sont relativement modestes. Reste la dette publique élevée qui nous freine et qui justifie de manière éclatante les critiques faites ici et ailleurs aux gouvernements français successifs qui n'ont pas défendu l'intérêt national en ne rétablissant pas nos finances publiques lors des vaches grasses. Voilà pourquoi aujourd'hui il est capital de comprendre que la relance ne viendra que d'une discipline budgétaire de fer sur les dépenses de fonctionnement. Puisse notre Président en être conscient et ne pas céder aux sirènes de keynésiens qui n'ont jamais lu Keynes et qui sont les principaux acteurs du déficit budgétaire structurel chronique du pays.

dimanche 19 octobre 2008

"Le progrès et la catastrophe sont l'avers et le revers d'une même médaille." Hannah Arendt

Cette question de la somme nulle est philosophique. Chaque pas dans la connaissance fait naître un progrès et une catastrophe quasi programmée. Je traite avec un nouveau médicament et j'évite des maladies chez un certain nombre de patients mais je sais qu'en utilisant ce médicament j'ai programmé un risque qui va se réaliser aujourd'hui ou demain. Quelqu'un va mourir de mon intervention thérapeutique alors que selon nos calculs beaucoup d'autres seront sauvés. C'est le risque de l'action, alors que si je ne fais rien l'histoire naturelle des choses sera à l'oeuvre. Bien sur au regard de la quantité l'intervention est bénéfique, mais au regard de la vie elle est incompréhensible. Dans notre civilisation où la vie est sacrée une vie perdue efface celles qui sont maintenues. Mais dans d'autres situations le rapport entre progrès et catastrophe est beaucoup plus étroit, intime et étouffant. Le progrès va précipiter la catastrophe; lui donner une dimension immense, apocalyptique. C'est le sens de cette citation d'Hannah Arendt.

Fruits et légumes bio: pourquoi j'achète!


J'adore croquer dans une pomme, peler une orange ou un pamplemousse avec les doigts, presser un citron et sentir l'arome des agrumes qui exhale du zeste. Mais voilà il y a de nombreuses années j'ai constaté que ce parfum subtil s'était évanoui et qu'à la place je pouvais constater que mes doigts brillaient de paillettes de cire... L'explication est sur l'étiquette avec en prime au moins trois biocides dans la cire de quoi m'obliger à me laver les mains après. Il est en effet très improbable que l'association des trois biocides et de cires pourtant "alimentaires" soit sans effet sur l'organisme après des années de consommation. Tout simplement parce que cela n'a jamais été testé! Mais aussi parce que cela heurte le bon sens qu'il faut savoir garder intact. L'agriculture biologique n'est ni plus ni moins que ce qui se faisait en agriculture il y a 100 ans environ. Après un parcours assez habituel la vérité fait son chemin. L'AB n'est pas moins efficiente sur une période de dix ans et qui plus est la qualité des fruits, légumes et céréales est sensiblement plus élevée. Par ailleurs le prix est largement surfait en raison de l'absence de concurrence et de réseaux très corporatistes. Depuis que nous savons que le pétrole même s'il reflue aujourd'hui devrait sensiblement augmenter quand la reprise économique mondiale sera là, il est possible de dire que l'AB qui fait l'économie d'engrais de synthèse et de biocides tous dépendants du pétrole pour leur production et leur transport devrait être dès aujourd'hui moins chère que l'agriculture intensiviste.